Agnès
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
ff,
vacances,
piscine,
école,
amour,
Oral
69,
confession,
Lesbienne
... réussit à me faire rire alors que j’avais encore les larmes aux yeux. Nous nous sommes mises à marcher dans les couloirs en nous tenant par le bras. — Tu sais que tu es en train de te faire une sacrée réputation en te montrant ainsi avec moi ? dit-elle.— Je m’en fous ! Nous étions arrivées au palier où les chemins de nos classes respectives se séparaient. Nous nous sommes mises dans un coin en attendant la sonnerie. Lorsqu’elle retentit, j’eus une moue malheureuse car elle signifiait que je devais quitter Agnès pour retrouver les autres. — Allez, vas-y. Je penserai très fort à toi, dit-elle. L’escalier et le couloir se vidèrent quand il n’y eut plus que nous, je me jetai à son cou pour un baiser très bref mais très fougueux. Évidemment, dès mon arrivée tardive dans la classe, je sentis que l’attitude de mes camarades à mon égard avait radicalement changé. Celle que j’avais insultée me lançait des regards haineux et d’autres avec elle. La plupart m’ignoraient ostensiblement. Une seule s’est risquée à me sourire quand nos regards se croisaient mais seulement quand elle était sûre que personne ne la regardait. Les garçons plaisantaient dans mon dos. J’aurai voulu que tout ça me soit indifférent mais il n’en était rien. J’en souffrais mais je me consolais en pensant à Agnès que je retrouverais à l’intercours. Et effectivement, à dix heures, elle était là où nous nous étions quittées deux heures auparavant. Le midi, pour échapper à l’ambiance de la cantine, Agnès eut l’idée ...
... d’aller manger dans une brasserie proche du lycée. Le soir, nous nous sommes retrouvées à la sortie. — Tu viens chez moi ? me demanda-t-elle.— C’est vrai, je peux venir ?— Si je te le propose !— Alors oui, avec plaisir. Nos mains se sont cherchées et se sont trouvées alors que nous passions devant trois de mes ex-copines, dont celle que j’avais prise à partie, qui me fusillaient du regard. — Ça y est ! Ta réputation est définitivement ruinée, me dit Agnès à voix basse. Sans réfléchir, alors que nous n’étions encore qu’à quelques mètres d’elles et que je sentais leurs regards dans mon dos, je m’arrêtais et répondis : — Embrasse-moi ! Agnès m’enlaça et, juste avant que nos lèvres se touchent, elle murmura : — Je t’aime. Le baiser fut long et tendre et tout de suite après ce fut à mon tour de dire : — Je t’aime. Nous-nous sommes éloignées, main dans la main, sans nous retourner. Arrivées chez Agnès, nous sommes montées tout de suite dans sa chambre. Nous avions envie l’une de l’autre ; les mots étaient inutiles. Nous nous sommes déshabillées lentement et parfois mutuellement en échangeant quelques bisous tendres. Nous étions beaucoup plus décontractées que la veille, surtout moi. Ce qui se passait semblait aller de soi. J’avais juste un petit doute et je lui en fis part : — Je… devrais peut-être prendre une douche ?— Tu rigoles ? J’ai l’impression de passer ma vie dans le chlore. Tu es bien comme tu es. Nous entrâmes dans le lit et j’eus l’impression d’entrer en même temps dans une ...