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Agnès
Datte: 05/05/2021, Catégories: ff, vacances, piscine, école, amour, Oral 69, confession, Lesbienne
... — Je m’appelle Sylvie.— Ça, je sais. Quand j’ai commencé à voir ton petit manège, moi aussi je me suis intéressée à toi. Je me doutais bien de ce que tu avais en tête mais je n’étais pas sûre à cent pour cent et je me méfiais.— Et ça ne t’a pas mise en colère ?— Ça m’a d’abord amusée puis vite agacée… J’étais en colère quand je t’ai vue dans le bassin tout à l’heure faire des messes basses sur mon dos avec ta copine.— Mais alors ?— C’est quand je t’ai vue revenir seule que j’ai vraiment compris. C’est moi qui ai demandé à l’entraîneur d’aller te voir. Il y a parfois des filles qui viennent mater les mecs ; d’habitude, on ne s’en occupe pas. Pendant que tu parlais au président, il est venu me raconter ton bobard. Ma curiosité a fait le reste. Au fond, je fus soulagée d’apprendre qu’elle avait repéré mes manigances. Ma vie « publique » lui étant connue, je passais brièvement dessus et j’en venais rapidement à mon histoire avec Florence qui venait de se finir. Je concluais : — …Je n’en ai jamais parlé à qui que se soit avant aujourd’hui. Tu es la première.— Merci de ta confiance mais pourquoi moi ? On se connaît à peine.— Parce que quelque chose me dit que je peux avoir confiance en toi. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je sentis qu’elle appréciait. Je poursuivis : — Par contre…— Par contre quoi ?— Je voudrais savoir si ce qu’on dit de toi est vrai. Elle soupira. — Oui et non ! Douche froide ; qu’allait-elle m’annoncer ? — L’histoire avec la fille dont tu me parles ne s’est ...
... pas passée du tout comme on te l’a dit. C’est elle qui est venue me draguer à la piscine. Son frère n’était qu’un prétexte. On a fait l’amour des tas de fois et je peux même te dire qu’elle adorait ça. On se retrouvait parfois dans le local du club de plongée parfois dans l’infirmerie. Un jour, elle s’est aperçue que nous avions été remarquées alors elle a voulu tout arrêter. Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi et au fond je m’en foutais. Maintenant je sais ce qu’elle raconte, je comprends mieux.— Alors tu es vraiment… Cette fois elle a ri franchement. — …Lesbienne ? Ça oui, c’est vrai… Je ne le crie pas sur les toits mais ce n’est pas non plus un secret. J’en ai parlé à ma famille quand j’ai eu dix-huit ans. Dès ce moment, je sus que j’avais eu raison de lui faire confiance. — Quel âge as-tu, au fait ?— Vingt et toi.— Dix-huit.— Tant mieux, comme ça je ne risque pas de tomber pour détournement de mineure. Elle attendait ma réaction à cette allusion. Maladroitement je lui fis un clin d’œil. Nous avons parlé ainsi pendant un long moment. Le courant passait bien entre nous. Nous sommes retournées à la cuisine pour y faire une dînette de jambon, de pain de mie, de fromages allégés et de fruits toujours avec du Coca Light. J’ai téléphoné à mes parents pour leur dire que je travaillais mes cours avec une copine mais que je ne rentrerais pas tard puis nous sommes retournées dans sa chambre. Cette fois, après avoir quitté ses chaussures, elle préféra s’installer sur son lit, ...