Agnès
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
ff,
vacances,
piscine,
école,
amour,
Oral
69,
confession,
Lesbienne
... lentement sur nos talons, les lèvres jointes, les langues mêlées. Elle nous fit basculer sur le côté, vers les cousins. Nous échangions des regards entrecoupés de baisers tout en nous caressant du bout des doigts. L’excitation était retombée, il s’agissait de pure tendresse. Le charme fut vite rompu par le bruit d’une autre personne qui était entrée dans l’appartement. Agnès ne réagit que lorsqu’elle remarqua l’inquiétude dans mon regard : — Ce n’est rien, c’est ma mère. Viens, entrons dans le lit. En quelques secondes nous étions sous la couette. Nous avons entendu deux fois une voix féminine appeler « Agnès ! » À la deuxième fois Agnès leva les yeux d’un air excédé. Entendant les pas dans le couloir, je me blottis contre elle en remontant la couette sur ma tête, ne me ménageant qu’une toute petite vue d’un seul œil. L’instant d’après, la porte de la chambre s’ouvrit et une femme se pencha à l’intérieur. Elle était belle et élégante, vêtue et coiffée sobrement mais avec beaucoup de goût, très classe. — Tu es là ? demanda la femme en plissant les yeux.— OUI ! Laisse-nous s’il te plait, répondit Agnès sur un ton agacé.— Excuse-moi, je n’avais pas vu que tu n’étais pas seule. La porte se referma aussitôt. J’étais ébahie. — Elle ne dit rien ?— Il vaudrait mieux pas. Je fais ce que je veux, Je suis majeure. Non ?— Oui, mais moi aussi et pourtant, si on était chez moi et que se soit ma mère… le scandale ! Ma vie et celle d’Agnès étaient décidément bien différentes. L’heure ...
... avançait et il était temps que je rentre chez moi. Je me rhabillai et elle en fit de même. — Je te raccompagne, dit-elle. En sortant de la chambre, je me demandai quelle attitude adopter envers sa mère. De la mezzanine, nous pouvions la voir assise dans l’angle d’un grand canapé. Elle avait quitté ses escarpins, ses jambes étaient repliées sous elle, elle feuilletait un magazine qu’elle quitta des yeux pour nous regarder. Je devrais plutôt dire pour me regarder. Agnès prit ma main, je serrai très fort la sienne pour lui faire comprendre que j’appréciais son soutien à ce moment. — Je sors un peu, lui dit-elle sans plus d’explications et assez sèchement.— Ne rentre pas trop tard. Agnès ne répondit rien. À la porte de l’immeuble, je me retournai pour l’embrasser mais elle m’interrompit. — Ben ! Je te raccompagne jusque chez toi, tu ne veux pas ?— Ah ! Bien sûr que si. Alors que nous entamions le trajet, instinctivement nos mains se rejoignirent. Nous n’avions que quelques rues à parcourir. En chemin, elle m’expliqua que ses parents se disaient modernes mais qu’ils étaient surtout désunis. Son père, directeur général d’une grosse entreprise, était tout le temps en voyage et collectionnait les maîtresses. Sa mère qui était complètement désœuvrée collectionnait les amants en sombrant tout doucement dans l’alcoolisme. — … Je me demande pourquoi ils restent ensemble, conclut-elle.— Peut-être pour toi ?— Tu rigoles ! Je suis le cadet de leurs soucis. Ils sont pétés de thunes alors j’ai tout ...