Juste une parenthèse dans notre vie
Datte: 05/11/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... en planifiant la moindre de mes avancées. Je me cherchais des excuses, je me disais que j’avais cherché inconsciemment à me venger de la blessure que m’avait infligée Christine, en la transposant sur Luc. Je ne voulais pas aller plus loin, en même temps, le SMS de Muriel m’avait irrité. Je retournais dans ma tête le sens de sa première phrase. Merci de m’avoir fait redevenir une femme. Qu’est ce que ça voulait dire ? Que son horloge intime s’était remise à fonctionner, et qu’elle s’envoyait en l’air tous les jours avec Luc ? J’ai chassé consciencieusement le souvenir de Muriel pendant ce mois d’août. Grand bien lui fasse si elle avait recommencé à baiser avec Luc. J’aurais au moins servi à ça. Nous nous étions mutuellement rendu service, tous les trois. J’ai eu une histoire avec une femme divorcée, un peu plus âgée que moi. Ma fille a commencé par me dire qu’elle était vieille, puis, l’a admise. Je crois qu’elle préférait qu’il y ait parité entre sa mère et moi, puisque Christine vivait avec un autre homme. Ça la rassurait, elle commençait à accepter la séparation de ses parents, et voulait qu’aucun d’eux ne reste sur le carreau. J’ai revu cette femme à mon retour à Paris, mais j’avais recommencé à penser à Muriel. Pas sur le plan sexuel, dans mon esprit, cette affaire était close, quel que soit le plaisir que j’avais pu y prendre, dans la mesure où elle ne pouvait déboucher sur rien, mais je savais que j’allais forcément la retrouver un de ces soirs avec Luc, lors d’un ...
... dîner. Cette perspective, inévitable, me mettait mal à l’aise. Muriel a précédé ce moment, elle m’a appelé une après-midi, en me disant que nous nous étions quittés trop brusquement, sans transition, qu’elle avait besoin de me revoir, de me parler, avant que nous ne nous retrouvions assis autour d’une même table lors d’un dîner chez des amis, avec Luc à un mètre. Nous avons convenu de déjeuner ensemble le lendemain. Je suis allé à ce déjeuner sans enthousiasme, c’était plutôt une corvée. Nous avions connu plusieurs mois de phase ascendante dans nos rapports, conclue par cette semaine magique. Pourquoi nous revoir en période de reflux ? J’ai eu un pincement au cœur quand je l’ai vue arriver. Elle était en jupe et talons, maquillée, avec une veste mais un chemisier déboutonné en haut qui laissait voir la naissance de ces seins. À quoi jouait-elle ? À la femme libérée capable de discuter comme si ne rien n’était avec son ancien amant ? Entre nous, la gêne était palpable, épaisse. Nos mots étaient vains et creux. Nous parlions du temps qu’il avait fait pendant les vacances, des progrès de nos enfants en natation. C’était misérable ! Nous avions quand même été autre chose. En lui parlant, je ne pensais qu’à son corps dont je connaissais chaque centimètre carré, au goût de son sexe, au rictus de son visage pendant l’orgasme, à ses seins dont je voyais la naissance. À un moment, je me suis levé pour aider une personne à s’asseoir à la table voisine. J’ai vu un de ses pieds et m’est ...