1. Juste une parenthèse dans notre vie


    Datte: 05/11/2017, Catégories: fh, extracon, entreseins, Oral pénétratio, fsodo,

    ... galerie. Lors d’une de ces rencontres, elle a voulu connaître ma version des faits, savoir ce qui n’avait pas fonctionné entre ses amies et moi. Je suis resté évasif, je voulais passer à ses yeux pour un homme délicat, qui ne se répand pas en commentaires sur ses conquêtes : — Je n’ai rien à leur reprocher, au contraire. L’alchimie ne s’est pas faite, c’est tout.— Dommage, elles m’ont dit beaucoup de bien de toi, tu sais. Je me suis mordu les lèvres pour ne pas sourire. Elles lui avaient parlé de sexe, j’en étais certain ! Les beaux jours étaient revenus. Muriel est venue à l’un de nos rendez-vous en jupe et en sandales à talons. Elle avait les ongles des pieds vernis. Je l’ai félicitée, lui ai dit qu’elle avait de très belles jambes, qu’elle avait tort de ne pas les montrer aux hommes plus souvent. C’était la première fois que je lui faisais un compliment explicitement sexuel. Il l’a touchée : — Ça me fait plaisir que tu dises ça. Luc ne me fait pas de compliments. Il n’a même pas remarqué ce matin que j’avais les ongles vernis. J’ai enchaîné sur l’habitude, qui fait que certains maris ne voient plus ce que voient d’autres hommes, mais je n’ai pas poussé plus loin. Je voulais que le message fasse son chemin dans son esprit. Les fois suivantes, elle est revenue à nos rendez-vous en jupe, toujours en talons et les ongles faits… Parallèlement, je la prenais souvent par le bras quand nous visitions des galeries. Innocemment, sous prétexte de l’attirer vers un tableau ou une ...
    ... sculpture que j’avais repéré dans un coin, et je laissais ma main sur son bras pendant que nous regardions ce tableau, pour la retirer juste après. Le moment d’aller plus loin est ainsi venu naturellement, lors d’un week-end passé dans la maison de campagne de son père. Il appréciait modérément Luc ou plutôt, n’avait pas grand-chose à lui dire. Le rugby n’était pas sa tasse de thé, il préférait parler d’art moderne, goût qu’il avait inculqué à sa fille. Il était visiblement heureux de pouvoir en discuter avec moi. De ces discussions, Luc se sentait exclu, il partait jouer dehors avec les enfants. Ça m’amusait de constater combien Muriel dissimulait nos visites de galeries. Quand j’évoquais une exposition que j’avais vu avec elle, elle feignait de ne pas la connaître et me souriait en disant qu’elle aurait bien aimé y aller… J’avais le sentiment que, quand elle faisait ce genre de réflexions, devant son père et parfois même devant Luc, elle m’envoyait à son tour un message, dont elle ne percevait peut-être pas encore la portée. Le soir venu, nous avons de nouveau discuté d’art après le dîner. Luc était plongé dans la lecture de l’Équipe. Je suis monté me coucher le premier. J’avais noté la disposition des lieux : elle était assise face à l’escalier qui donnait accès aux chambres, son père de dos, Luc ne levait pas les yeux de son journal. Alors, en montant l’escalier, je l’ai regardée, longuement et elle n’a pas détourné le regard. Je savais ce qu’elle pensait : qu’elle aurait ...
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