Juste une parenthèse dans notre vie
Datte: 05/11/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... aimé monter cet escalier avec moi, que sa place était là, pas auprès de l’homme qui lisait son journal à côté d’elle. Le lendemain, nous étions assis dans le jardin quand son père nous a appelés pour le déjeuner. Elle était en jupe. J’ai posé ma main sur sa cuisse nue, et je l’ai regardée. Elle a baissé les yeux, mais n’a pas bougé, ni retiré ma main. Je me suis levé le premier, sans prononcer un mot, c’était inutile, tout était dit. Lors de ce déjeuner, il m’a semblé qu’elle était nerveuse, je ne voulais pas que Luc s’en aperçoive. Alors, juste après le déjeuner, j’ai prétexté une occupation urgente et suis rentré à Paris avec ma fille. Je ne lui ai pas téléphoné le lendemain. Je ne voulais pas lui paraître trop empressé, trop sûr de moi. Je voulais aussi lui laisser le temps de bien mesurer la signification de ce qui s’était passé dans le jardin. Je l’ai appelée le mardi matin, pour lui dire qu’il fallait qu’on se parle, juste le temps d’un café. Elle m’a répondu qu’elle avait aussi des choses à me dire. Là, j’ai craint qu’elle ne fasse marche arrière, me dise que nous avions été trop loin, qu’elle était une femme fidèle et entendait le rester. Nous nous sommes vus en début d’après-midi. Je suis allé à ce rendez-vous la gorge sèche, comme à 20 ans. Elle était arrivée avant moi, elle était en pantalon. Elle m’a laissé parler et j’ai compris, à son silence, que j’avais gagné, qu’elle était prête à sauter le pas. Mon discours était prêt depuis longtemps. J’avais tellement ...
... attendu ce moment, je l’avais tellement rêvé. Je lui ai dit que dans la vie, il y avait parfois des rencontres entre un homme et une femme, que cette rencontre, nous ne l’avions pas voulue (menteur !), pas calculée, qu’elle s’était progressivement imposée à nous, qu’il ne servait à rien de la fuir. Que j’avais envie d’elle, profondément envie, mais que je ne voulais pas d’une liaison clandestine et forcément sordide, avec des rendez-vous entre midi et deux ou dans un hôtel, que je ne l’avais jamais fait de ma vie (re menteur !), que je n’avais pas l’intention de commencer avec elle, surtout pas avec elle. Là, Muriel m’a surpris. Elle m’a coupé la parole et j’ai découvert une femme que je ne connaissais pas, plus froide, plus résolue. Elle parlait vite, de manière saccadée, comme si elle crachait des bouts de phrase : — Moi aussi, j’ai pensé à tout ça, beaucoup pensé, même ! Et avant dimanche, si tu veux tout savoir. J’aime Luc, mais maintenant, tu es là. Je ne veux pas lui faire du mal. Nous partons en vacances mi-juillet, pour cinq semaines, ça me pose des problèmes au boulot. J’aurai encore du travail à cette date. Alors, je vais lui dire que je suis obligée de différer mon départ d’une semaine. La maison est déjà louée, il partira le premier avec les enfants, et je le rejoindrai une semaine plus tard. Cette semaine sera comme une parenthèse dans ma vie et je la refermerai, définitivement, quand j’irai rejoindre Luc. Je lui ai pris la main, lui ai dit que j’étais d’accord. Elle ...