1. Juste une parenthèse dans notre vie


    Datte: 05/11/2017, Catégories: fh, extracon, entreseins, Oral pénétratio, fsodo,

    ... s’est levée sans un mot, sans même toucher à son café, a juste posé un rapide baiser sur mes lèvres avant de s’en aller. Il restait trois semaines avant son départ en vacances. Nous devions nous revoir deux jours plus tard, toujours pour voir une exposition. Nous étions gênés, il y avait comme un mur entre nous. Aucune envie de m’extasier ou de me révolter devant un tableau. Pas même l’envie de lui prendre la main ou de l’embrasser. Ma seule envie, c’était de l’emmener dans l’hôtel le plus proche. Nos paroles sonnaient faux. Une nouvelle fois, c’est Muriel qui a pris les devants : — J’en ai parlé à Luc. Il est un peu déçu, mais pas trop. J’ai l’impression que l’idée de passer une semaine, seul avec nos fils lui plait. Je crois qu’il ne faut pas qu’on se revoie d’ici là. Ça serait moche, pour Luc, pour nous. Je te rappellerai. Et elle est partie. Je devais passer un nouveau week-end avec eux, juste avant le départ de son mari. Elle m’a téléphoné pour me dire qu’il valait mieux que je ne vienne pas. Son mari et les enfants ont pris la route un vendredi. Elle m’avait dit au téléphone qu’elle préférait passer la soirée seule, qu’elle était toujours angoissée quand son mari partait en voiture avec ses enfants, qu’il devait l’appeler dans la nuit, une fois arrivé. Nous avions donc convenu de nous retrouver le samedi, en début d’après-midi, pour visiter une galerie, comme d’habitude. L’heure avait enfin sonné. J’avais apprécié en Muriel cette qualité : elle avait le courage de ses ...
    ... envies. Une fois sa décision prise, elle allait jusqu’au bout. C’est ce que j’ai pensé quand elle est arrivée, ce samedi-là, à la terrasse du café où je l’attendais. Elle marchait comme une statue de chair, fière, conquérante, et pourtant offerte ! Mules à hauts talons, vernis blanc sur les pieds, jupe bleue au-dessus du genou, foulard multicolore qui étranglait sa taille en guise de ceinture, chemisier blanc largement ouvert sur ses seins lourds, maquillage assez prononcé qui donnait du caractère à son visage aux traits réguliers. Je me souviens m’être dit que si la déesse viking de l’amour avait existé, elle en était la descendante. Avant de remarquer ce détail ultra féminin : elle était visiblement allée chez le coiffeur le matin même, comme si elle ne savait pas que les jeux de l’amour allaient déranger le bel ordonnancement de ses cheveux : — Je ne t’avais jamais vue si belle. Pas très original, mais c’était la stricte vérité. Elle m’a embrassé sur les lèvres en mettant la main sur mon épaule, puis s’est assise face à moi : — Je te remercie. Ce n’est pas tout à fait un hasard. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? J’étais au comble de l’excitation. Par cette phrase, elle me disait qu’elle s’était préparée pour moi, qu’elle se donnait à moi, avec toute sa féminité, et que je déciderais du reste. — Nous avons toute l’après-midi, peut-être plus. Je veux profiter de ce luxe. Viens, j’ai coché plusieurs galeries. C’est mon défaut, je ne suis pas assez spontané. J’avais prévu un ...
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