1. Jeudi 24 février 2004, 23 heures


    Datte: 08/05/2021, Catégories: f, h, couple, toilettes, telnet, amour, revede, BDSM / Fétichisme Masturbation nopéné, ecriv_f,

    ... Ce ne sera plus une surprise !— Tilly, je suis seul, dans un aéroport froid, avec pour perspective de passer la nuit mal allongé sur deux chaises avec ma veste en guise d’oreiller. Ne sois pas cruelle.— Oh. Elle a dû trouver ses chaussons, je l’entends marcher. — Eh bien, je suis allée au centre commercial avec Carrie… À peine a-t-elle commencé que je n’écoute déjà plus. Elle peut tenir trois quarts d’heure sur une virée shopping, et l’entendre parler chiffons ne me passionne pas. Si c’est la surprise, alors il doit s’agir de vêtements. De la lingerie, peut-être. Je fais hum, de temps à autre, sans suivre. Je déambule un peu, je repense à sa voix, tout à l’heure, embrumée. Je l’imagine dans le lit, couchée sur le côté. Elle a repoussé la couette, trop chaud, soudain. En mon absence, elle met le chauffage trop fort, elle dit qu’il fait froid quand je ne suis pas là. Je la vois de dos, ses épaules, avec le grain de beauté à gauche, à la naissance du cou. Sa chemise trop courte s’est retroussée, et dévoile impudiquement ses fesses. J’aime regarder la ligne d’ombre qui les sépare. C’est un lieu d’aventure, excitant et dangereux. J’aime glisser ma main entre ses cuisses, par derrière, pour atteindre son sexe. Elle ne me laisse progresser que peu à peu, décidant de ma progression au rythme de son désir. Je promène ma langue sur son cou, sa nuque, son oreille. Elle soupire, entrouvre les jambes, et mon doigt s’insinue. Tant qu’il n’est pas assez prés, je dois me contenter de ...
    ... pressions douces. Davantage la feraient se dégager. Mon autre main va chercher son sein et le caresse, paume ouverte, sans appuyer. Elle se love contre moi, ondule. J’avance encore. Avec douceur, je commence à promener mes doigts le long des lèvres rouges, et je prends, peu à peu, possession de son plaisir… — Tu veux vraiment que je te dise ?— Hum… Euh… Oui, bien sûr.— Eh bien nous sommes allées au nouveau magasin de lingerie, tu sais, celui à côté du marchand de bonbons… Je n’écoute que le son de sa voix, pas les mots. Elle le sait. Mais son bavardage me rassure. Il me rapproche d’elle. Je peux presque sentir son odeur. Une odeur de sommeil, chaude, avec la pointe salée du plaisir, le parfum d’herbe et d’algues de son sexe, et aussi la touche musquée, acide, de la sueur, cette odeur qui est la sienne lorsqu’elle s’est donnée seule du plaisir. J’imagine sa main nichée au creux de ses cuisses. Ainsi, on devine le mouvement de ses doigts sur la petite colline de chair et on aperçoit, par éclair, le rouge sombre de son sexe. Les cuisses pâles, les boucles noires de sa toison, et cet incarnat. L’eau m’en vient à la bouche, je voudrais la goûter. — Alors, imagine ce que j’ai choisi ? Elle se tait. J’entends un bruit de vaisselle. Elle doit se faire un café. C’est elle qui m’a offert cette superbe machine à expresso, un monstre chromé, qui remplit à ras bord ses hautes tasses en grés. Elle s’en sert dix fois par jour. Je me demande toujours comment elle peut boire autant de café et dormir ...