Jeudi 24 février 2004, 23 heures
Datte: 08/05/2021,
Catégories:
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BDSM / Fétichisme
Masturbation
nopéné,
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... aussi facilement. — Je ne sais pas.— Devine !— Un string mauve avec des jarretelles.— Idiot ! Ce n’est pas ça du tout.— Une guêpière ! Elle s’étrangle de rire au téléphone. La guêpière, c’est notre private joke. Je n’imagine même pas qu’elle puisse en porter une un jour. — Mais non…— Un pyjama en pilou. J’ai pris ma voix la plus grave, pour dire ça. Je pense la faire rire encore. Mais la réponse me surprend — Presque.— Hein !— C’est une nuisette.— Ah.— Très coquine.— Ah !— Imagine : une nuisette transparente, blanche, qui s’ouvre sur le devant, avec un seul bouton pour la fermer, juste entre les seins.— Très indécent, non ?— Plus que ça. Elle m’arrive à la taille, et elle est bordée d’une espèce de fourrure. La vendeuse m’a dit que c’était du cygne. J’imagine très bien. Ses tétons bruns visibles par transparence, sa peau mate mise en valeur par le duvet blanc, et les deux pans ouverts sur son ventre, comme le rideau d’un théâtre, pour présenter le triangle noir, bien visible et ainsi souligné. Les bruits que j’entends, petits chocs de porcelaine qui parlent tellement de la vie courante, ne font que renforcer son indécence. Elle est dans la cuisine, presque nue, en train de boire un café. Je bande. — Tu as allumé la lumière ?— Je l’ai éteinte. Je voulais regarder dehors. Je la vois, le ventre collé au verre froid, les tétons érigés par le contact agaçant. — Tu regardes quoi ?— La neige.— Il neige aussi ?— Oui, mais pas fort. C’est doux. Pourquoi ce mot-là ? Je ne sais ...
... pas. Je me suis juste décidé. J’ai repris ma marche, avec un but, cette fois. — Caresse-toi.— Hein ?— S’il te plaît, caresse-toi.— Pourquoi ? Elle est amusée. Je ne lui ai jamais demandé ça. — Parce que j’en ai envie. Je t’imagine, collée à la vitre, à regarder la neige tomber, dans cette tenue si indécente, et j’ai envie que tu te caresses. Je l’entends sourire. Et j’entends, aussi, le léger changement dans sa respiration. J’arrive aux toilettes, et entre dans celles pour handicapés. Elles sont plus propres, en général. Je dégrafe ma ceinture, j’hésite. — Tu es belle, comme ça. Elle rit un peu, mais il y a quelque chose d’aigu dans son rire, quelque chose qui ressemble à du plaisir. Je n’hésite plus, je me déshabille. Le carrelage froid sur mon dos, comme la vitre froide sur son ventre. — Ouvre les yeux.— Ils sont ouverts. En pensée, je caresse ses fesses. J’appuie mon sexe entre elle, il est bien, là, lové entre les deux globes. Le duvet de cygne caresse mon gland à chacun de ses mouvements. — Je t’imagine.— J’imagine que tu es là. Sa voix est rauque, de nouveau, sa respiration rapide. Ma main est sur mon sexe et va-et-vient. — Tes seins me font bander. J’entends, je crois entendre un gémissement sourd. Je me branle plus fort. La faïence contre mon dos est chaude maintenant. — Tu as les yeux ouverts ? Dis-moi ce que tu vois. Je l’entends vraiment, maintenant. Un son sourd, étouffé, et une respiration haletante. Puis un gémissement. Elle a joui. Elle a dû jouir. — Il neige, ...