1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... baiser. Faut déjà oser, en plein cœur de Londres, rouler une pelle au flic qui m’accompagne alors que nous filons le train à un suspect. Mais le pire de cela, c’est que j’adore cette galoche nocturne. Je mets cela sur le compte de la tension nerveuse engendrée par notre filature. Quand nous en finissons, j’ai comme un goût d’inachevé au fond de la tête. Toi, mon bonhomme, tu ne perds rien pour attendre. Je sais déjà que Georges passera à la casserole avant que je regagne Paris… parole de détective. Nous avons un mal de chien à nous détacher l’un de l’autre. Je crois qu’il bande, mais je ne suis pas allée vérifier. Quant à moi, ma culotte suffirait à attester de mon envie. Mais il faut retrouver notre mec. Il a refermé derrière lui, mais les flics ici comme ailleurs, sont équipés et le rossignol de mon chaperon entame sa valse d’amour dans la serrure. Elle grince un peu, et quand enfin le pêne glisse, la clôture n’est plus infranchissable. Il jette un coup d’œil aux environs et nous voilà engagés tous deux dans l’allée sablonneuse qui sépare les deux parties du parc et forme un chemin qui mène à la bicoque plongée dans l’obscurité. Je sens la louche de mon flic qui m’attrape les doigts et il m’entraîne sur la pelouse. Tout au fond, une minuscule lampe vient de s’allumer derrière une grande baie vitrée. L’homme est bien dans la baraque. — On va passer sur l’herbe, ça fera moins de bruit. De toute façon, je ne peux pas intervenir de nuit. Il nous faut attendre demain, mais ...
    ... allons nous rendre compte de ce qui se passe là-dedans !— Vous avez raison, nous saurons au moins à quoi nous en tenir. Et surtout qui crèche ici, ça évitera les mauvaises surprises.— Yes… Nous mettons un temps infini pour rejoindre le mur où la fenêtre est restée allumée. Et Georges se baisse pour tenter d’approcher davantage et savoir ce qui se trame dans la pièce. Je fais la même chose, après tout c’est mon enquête également. Et là, dans cette sorte de salon, je vois seulement les jambes d’une femme assise dans un canapé. Elle est tournée de telle manière que je ne distingue pas sa tête. Mais je reconnais toutefois les échasses qui chaussent les pieds de la drôlesse. Puis entre dans mon maigre champ de vision le gus avec qui j’ai passé la soirée de mon arrivée. Il est debout devant la femme. Pas moyen de distinguer leurs visages, mais je sais que c’est la femme que j’ai reçue dans mon « bureau »… Georges aussi regarde et il est tout contre moi. Je n’avais pas remarqué son odeur, ou plus exactement son parfum. Une fragrance subtile faite d’un mélange d’épices et de tabac. Ça me donne la chair de poule. Toute la situation me hérisse les poils, mais plus particulièrement cette promiscuité avec ce vieil Anglais. Les choses semblent évoluer d’une manière coquine ou amoureuse dans le salon, derrière la fenêtre. Cette fois, je vois enfin les traits de la belle. Elle s’est agenouillée devant le canapé sur le sol. Donc sa frimousse est là où ses gambettes se tenaient, il y a encore ...
«12...121314...20»