1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... naissance et a été amené dans votre chambre. Le sang sur le tapis et la lividité cadavérique prouvent son déplacement certain. Vous savez ce que c’est… à la mort le sang imprègne les tissus puisqu’il ne circule plus. Et la poitrine de notre homme était toute noire. Comme il était sur le côté dans votre home, c’était impossible que le sang soit remonté.— Ben… vous saviez donc depuis longtemps que je ne l’avais pas trucidé.— Non ! Je me doutais qu’il avait été zigouillé ailleurs, mais rien ne prouvait non plus que vous ne l’ayez pas changé de place.— Bien, voilà qui a le mérite d’être clair. La porte s’entrouvre et la lumière qui inonde la pièce où nous entrons me montre un univers tout particulier. C’est donc à cela que ressemble un intérieur de flic londonien ? On se croirait vraiment dans un appartement conçu pour un film d’Agatha Christie. Georges m’ouvre sa chambre d’ami. Un lit comme personne n’en rêverait en France. Une chambre dont le papier peint est… d’un goût très british. Et puis il règne ici une odeur bizarre, indéfinissable. Je cherche dans ma mémoire alors que je me déshabille pour me coucher. Rien de ce qui flotte ici ne m’est familier. C’est idiot et j’en souris, du coup, j’ai l’impression qu’un fantôme va surgir, drapé de blanc, un spectre qui agiterait des chaines. Je tente dans le noir, après m’être douchée, il y a tout ce dont j’ai besoin dans le cabinet de toilette, je tente donc de faire le point. À Paris, je me suis donc fait balader par cette femme qui ...
    ... s’envoyait… ou s’envoie encore en l’air, peut-être en ce moment. Le type qui la baise m’a dit s’appeler Massart alors que dans mon esprit, il était Gauthier. Mais dans quel but m’ont-ils aiguillé sur cet hôtel londonien ? Dans celui, flagrant, de me faire porter le chapeau d’un crime crapuleux ? Pourquoi moi, dans ce cas ? Ils auraient pu penser que j’allais me défendre. Je n’ai rien touché hormis la chaussure du défunt. Puis le fait que ce brave macchabée ait été bougé, changé de place ou d’endroit… à moins que tout ceci ne soit que fortuit ? Que ceux qui ont tué ce pauvre gars aient agi dans l’urgence absolue. Du coup, je devenais un rempart tout trouvé ! Le temps que la police passerait à s’occuper de moi laisserait donc le champ libre à celui qui avait trucidé le mec. Un peu tiré par les cheveux, mais mon raisonnement se tient. Ma chance, c’est finalement que cet original Anglais, flic de surcroît, fasse bien son boulot. Je lui dois une fière chandelle. C’est vrai que chez nous, dans notre bonne vieille patrie… je croupirais en taule dans une vilaine cellule. Je n’arrive plus à suivre mon esprit qui capitule. Il fera jour demain et le sommeil m’étreint de ses bras capiteux. Je m’endors donc pour un voyage peuplé de « ghost ou de spooks » tellement réalistes que je dois m’agiter sur ma couche. C’est une odeur spéciale qui me réveille. Tout d’abord, je ne comprends pas où je suis vraiment. Mais au fur et à mesure les idées reviennent se mettre en bon ordre dans ma caboche. ...
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