Un cadavre dans le placard
Datte: 10/05/2021,
Catégories:
fh,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
humour,
policier,
... Ce que je sens n’est pas du café, mais il y a aussi cette odeur de pain grillé et de friture ! Georges me voit débouler dans sa cuisine. Ses œufs sur le plat agrémentés de haricots à la tomate me font lever le cœur. Puis le traditionnel thé brûlant dans une tasse grosse comme un dé à coudre remet tout en place. Je me contente d’une tartine de pain grillé beurrée avec un lit de confiture d’orange amère. — Vous avez bien dormi ? Machibuse ou Akatei ne sont pas venus vous tirer par les pieds ? Vous savez, cette maison, c’est celle de mes parents, elle est remplie de mes souvenirs de gosse. Je n’ai rien changé à l’intérieur ! Ni la décoration ni les meubles. Je me dis parfois que je devrais, mais… c’est comme si ça risquait de déranger ma mère. On s’attache à ses souvenirs.— C’est… surprenant, mais pas franchement désagréable ; quant à vos fantômes, seul Pacman sait où les trouver.— Vous avez songé un peu à notre affaire ?— Je dois dire que oui, mais le sommeil a eu raison de ma raison. Je ne sais plus quoi dire. Je ne vois pas qui avait intérêt à me mettre dans une pareille salade.— Mais peut-être que ce n’était qu’une suite d’évènements imprévus et que ceux qui tirent les ficelles l’ont fait seulement dans la panique ?— J’y ai songé, mais alors pourquoi me droguer ? Il faut préméditer son coup, pour avoir de quoi droguer les gens. Il me semble que tout était prévu longtemps avant. Je ne suis que l’instrument d’un plan machiavélique.— Nous allons bientôt le savoir. Nos ...
... deux amis de cette nuit sont sous surveillance et ne peuvent plus faire un pas sans que nous en soyons informés. Donc pas de panique, tout va aller pour le mieux.— Dieu vous entende !— Laissez-le donc à ses occupations. Il a déjà fort à faire avec les âmes perdues, sans encore avoir à se formaliser avec nos petits tracas. — ***OO*** — Ce matin, après ce petit déjeuner typiquement britannique, je décide donc de faire bouger les choses, de donner un coup de pied dans la fourmilière. Je ne vais pas suivre simplement partout ce gentil flic. Il va s’occuper de suspects potentiels et moi je vais flairer dans une autre direction. Je téléphone au numéro qui est inscrit sur la carte remise par miss Mélancourt. À la troisième sonnerie, elle décroche et je reconnais sa voix, malgré un éraillement sans doute dû à la sortie du sommeil. — Allo ! Marylène Mélancourt, je vous écoute.— Bonjour, Madame, ici c’est l’agence « Trouve-tout » qui enquête pour vous à Londres. Vous me remettez ?— Oui ! Oui, bien sûr ! Vous avez trouvé ce que nous cherchons ? Mon mari a une maîtresse ?— On peut dire cela comme ça. J’aurais besoin de vous rencontrer assez rapidement.— D’accord ! Je serai à Londres dans la matinée. Nous pourrions nous voir… à Greenwich Park pour quatorze heures ? Ça vous conviendrait ?— Entendu… alors pour Greenwich Park. Elle a raccroché. Donc, comme je l’ai vue cette nuit en galante compagnie, je sais parfaitement qu’elle me ment. Je me dois cependant d’aviser Georges que je vais la ...