1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... plus de vingt-quatre heures… alors j’ai pitié des pauvres hommes que je croise.— Dommage alors… vous avez déjà dîné ?— Je ne dîne pas avec les inconnus, mon cher Monsieur.— Belle façon pour me rappeler que je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Gérard Massart ! J’ai failli éclater de rire. Il me ment, ce con, éhontément, mais comment pourrait-il se douter ? Après tout, c’est de bonne guerre. — Mais je m’appelle Marine et suis styliste.— Joli métier, il vous va bien. Vous travaillez pour quelle maison ? Là encore je me retiens de répondre, pour la maison Gauthier, je me contente de hausser les épaules. Ça lui suffit. Il n’insiste pas, poli tout de même. — Bien, puisque désormais les présentations sont faites, accepteriez-vous de dîner avec un pauvre célibataire ?— Pourquoi pas ? Mais la cuisine anglaise…— Oh ! Non, rassurez-vous, je connais les bonnes adresses. Et les restaurants bien de « chez nous » qui se cachent partout dans des ruelles proches de la Tamise.— Alors, laissons-nous tenter… J’ai vu son sourire. Les dents d’un loup qui imagine sans doute de suite que je vais finir dans son lit. Comme tu te goures, mon gaillard ! Enfin, je lui laisse ses illusions. C’est donc comme cela que je me retrouve en compagnie du type que je dois surveiller « Chez-Elles » au 45 Brick Lane à Londres. Et c’est aussi vrai que c’est excellent. Gérard est un bon vivant et je sens bien que tout est axé sur la drague. Les petits compliments, les petites allusions sans cesse renouvelées, ne ...
    ... me font pas oublier mon objectif premier. Mais j’avoue que ce coco-là sait parler aux dames. Et le repas est un bon moment. Le retour à notre hôtel se fait également dans la bonne humeur, mais je continue à sentir sur moi ses fameux regards et ma robe n’est pas plus longue au retour qu’à l’aller. Mais comme j’ai picolé un peu, je me fiche qu’il voie autre chose que mes genoux. Je dois dire aussi qu’il ne cherche pas à toucher autrement que par les yeux. C’est déjà cela. Nous montons et j’imagine qu’il pense que le coup du dernier verre va fonctionner. Et il tente crânement sa chance, comme je m’y attendais. — Vous n’avez pas envie, Marine, d’un dernier verre ?— Je suis fatiguée et demain, j’ai une grosse journée. Mais vous ? Que faites-vous demain ?— Oh… la routine, je dois voir quelques clients, je serai assez pris. Mais vous êtes sûre que… juste un verre et nous irons nous coucher.— Déjà ? Vous êtes un rapide vous !— Non ! Pardon, je me suis mal exprimé… chacun dans sa chambre. Sauf si… c’est vous qui êtes demandeuse.— Une boisson, pourquoi pas ! Mais pour le reste, n’y comptez pas trop.— Allons-y pour une coupe de champagne.— Ben… j’aurais une préférence pour un doigt de Vodka avec ou sans orange…— À votre guise ! Nous sommes dans sa chambre et elle est toute semblable à celle que j’occupe. Mêmes meubles, même disposition, et il a trouvé dans le mini-bar ce qu’il faut pour passer encore quelques minutes. Il ne tente toujours pas une approche plus intime. C’est un gentleman. ...
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