1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... Bien, ça. Mais par contre il me bouffe des yeux et j’en ai presque des vapeurs. Je lape mon verre assez rapidement, je dois filer avant que mon corps ne s’emballe. Il est bien foutu, ce salaud, et je reste une faible femme. — Bon ! Eh bien, Gérard, il est temps pour moi d’aller fermer mes yeux dans d’autres draps ! Je vous souhaite une bonne nuit. Je me sens crevée et je me lève pour faire le voyage qui va de cette chambre à la mienne. Je n’ai donc que le corridor à suivre. Il n’a pas cherché à me retenir. Mais j’ai un coup de fatigue terrible. Le voyage ? Le repas ? L’alcool ? Sans doute un mélange des deux. Dans ma piaule, mes gestes sont comme au ralenti. Bizarre, ça ! Je n’ai pas la force de passer une nuisette, c’est tout juste si j’arrive à me dévêtir avant de m’écrouler sur le lit. — ***OO*** — Il fait jour et j’ai un vilain mal de crâne. J’ai dormi à poil et je me sens plutôt nauséeuse. Je me lève avec une sorte de gueule de bois et il y a dans ma chambre une odeur épouvantable. J’ai dû gerber partout pour que ça pue de la sorte. Je me lève tant bien que mal et les volets ne laissent filtrer qu’un minimum de lumière. Je dois me recoller les fesses sur le pieu pour ne pas me casser la figure. Et dans ma caboche, quelqu’un a déposé Big Ben, pas la tour, mais juste la cloche. Bon, ma vieille, il te faut te rendre aux toilettes de toute urgence. Tu ne vas tout de même pas faire pipi sur le plumard. Bon Dieu, que c’est compliqué pour me remettre en position verticale ! ...
    ... Au prix d’un énorme effort, j’avance vers la porte que je distingue dans le flou de mon réveil. Voilà qui promet… et comme si ça ne suffisait pas, je me prends les pattes dans… Dans quoi au fait ? Je tâtonne et c’est, oui sous mes doigts ça ressemble à une chaussure. Un signal d’alerte dans ma tête, une godasse oui, mais sans talon. Ça, ce n’est plus normal ! Je tâte un peu plus haut et je constate avec effroi que la pompe n’est pas vide. Et l’odeur que je perçois n’est pas celle d’un panard. Non ! De plus quand je relève la main de cette guibolle dont le pied est enchâssé dans le soulier, elle est toute trempée. Tout mon corps a comme un sursaut et mon estomac fait soudain de la balancelle. L’amertume me monte aux lèvres. Je dois me relever rapidement et filer aux toilettes. Je tombe à genoux devant celles-ci et quand j’en ai fini de rendre mes tripes, je trouve enfin l’interrupteur. Rebelote ! Mes tripes me remontent dans la gorge à vitesse grand « V ». Mes doigts sont pleins de… sang ! Du reste la cuvette des chiottes devant laquelle je me suis prosternée est tachée de partout par des traces rouges que mes pattes ont collées là. Qu’est-ce que c’est que ce bintz ? Je ne comprends rien à rien. Il me faut faire un effort surhumain pour revenir vers la chambre et ouvrir totalement les volets. La godasse n’a pas bronché et le mec qui la garnit non plus. Je m’approche de ce loustic qui a eu l’impudence de venir caner dans ma chambre. Qui c’est ce zig et qu’est-ce qu’il fout chez ...
«12...567...20»