1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... j’ai touché le pied, donc la chaussure et mes mains ont aussi trempé dans son sang.— All Right ! C’est pour cela que les Water-closets sont maculés de sang ? Ça vous arrive souvent ?— Quoi ?— De trucider les hommes qui vous rendent visite. Vous aviez des relations intimes avec… Ce Monsieur Gauthier ? Il tient le portefeuille du mort. Et sur le coup, je ne réagis pas vraiment. Puis alors que je cherche la réponse, mon esprit prend note du nom qu’il vient de me donner. — Mais… ça ne peut pas être Gauthier… enfin quel prénom vous avez dit ?— Aucun pour l’instant, mais si j’en crois cette carte d’identité, c’est Jean-Marc !— Ce n’est pas possible. Pas possible du tout.— Comment ça ? Vous voulez dire que ce ne sont pas les papiers de cet homme ? Comment pouvez-vous être aussi affirmative ?— Mais… bon ! Écoutez, je suis détective privée et l’épouse de Jean-Marc Gauthier m’a chargé de faire un rapport sur son mari. Il la trompait apparemment.— Avec vous sans doute et ça ne lui a pas vraiment réussi… Ce con a un léger sourire, comme si la situation était marrante. J’ai envie de lui dire ce que je pense, mais ma position n’est pas la meilleure. — Non ! Madame Gauthier, enfin l’épouse de ce Monsieur Gauthier m’a donné une photographie de son mari et il ne ressemble pas du tout à ce… pauvre diable.— J’ai du mal de vous suivre ! Donc je résume : vous êtes une détective chargée d’établir un rapport sur un Gauthier Jean-Marc qui n’est pas cet individu qui se trouve aussi froid qu’un steak ...
    ... et dans votre chambre, en plus ?— Euh… Oui, je vois bien que c’est difficile à croire, mais ça résume bien la situation. Je peux vous montrer la photographie de Jean-Marc Gauthier et vous verrez bien que ça n’a rien à voir avec… ce corps.— Vous nous prenez pour des billes, ma petite dame ? Vous pouvez me remettre vos papiers d’identité et cette fameuse photo ? Je cherche ma pièce d’identité fébrilement et la photo que m’a remise Marylène Mélancourt. Je suis paumée dans cette affaire. Et je peux aisément comprendre que le vieux flic le soit aussi. Son collègue, lui, est revenu vers nous. Je tends mes papelards et la pochette avec les deux photographies au policier. — Donc vous vous appelez ?— Marine Hâtier et je suis la patronne de l’agence « Trouve-Tout », située au quatorze de la rue Mouffetard, dans le cinquième arrondissement de Paris.— Nous allons vérifier tout cela gentiment.— Vous m’arrêtez, alors ? Je vous assure que je n’ai pas… je ne sais pas qui est ce type.— Vous allez nous préciser votre emploi du temps de votre soirée, voulez-vous ? Dans nos locaux, ils sont très bien pour cela. Mais pour le moment vous n’êtes encore qu’un témoin.— Je comprends… et je vais vous raconter l’histoire depuis le début.— Voilà qui me semble judicieux… — ***OO*** — Le poste de police où je suis conduite est assez hospitalier. Face aux deux policiers, je déballe mon histoire par le menu. Ils m’écoutent et le plus ancien des deux traduit à l’autre qui prend un tas de notes. Le plus âgé a ...
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