1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... moi ? Et c’est à ce moment-là que je devine plus que je ne le vois, ce manche de couteau qui dépasse allégrement de sa poitrine. Ce… ce n’est tout de même pas moi qui ai refroidi ce mec ? La panique m’envahit et ça se traduit par un nouveau passage aux gogues. Mon ventre se vide de ce qu’il n’a déjà plus. La bile a toujours un goût amer alors qu’elle est régurgitée avec violence. Mon cœur aussi cogne fort dans la cage qui le retient. Et c’est tant mieux, sinon vu son emballement, il ficherait le camp rapidement. Je tente de calmer tous mes tremblements. Qu’est-ce que je dois faire ? J’avoue que j’ai la trouille, une peur monumentale. Et ça tient aussi au fait que je vais avoir du mal de m’expliquer, et surtout de développer avec mon maigre bagage en Anglais que je n’ai aucun souvenir de ce… foutoir. Je reviens, il le faut, vers ce malotru qui s’est permis de venir finir ses jours dans la chambre que j’ai payée. Quel goujat ! Ça ne se fait pas. Et j’ai beau le regarder, son visage gris terreux ne me dit rien du tout. C’est un parfait inconnu. Et je n’ai pas fait attention, mais des coups discrets sont donnés dans la porte. Comme je ne réponds pas, je vois débouler dans la carrée le garçon d’étage. Ses chailles filent vers le paquet qui est couché sur ma moquette. Et elles s’attachent d’un coup à cette mare rouge sombre qui englue la laine. J’admirerais presque le flegme du type. C’est tout juste si j’entends quelques mots sobres. — Oh ! My God ! But you have a corpse on your ...
    ... carpet ? Ça résume bien la situation. Ensuite tout va vite. Il est reparti et je sais que les flics vont débouler rapidement dans cette piaule et je vais passer un sale quart d’heure. Je m’habille parce que le larbin qui est venu, s’il a trouvé bizarre de voir un macchabée sur mon plancher, n’a pas eu le moindre sursaut devant ma nudité intégrale. J’ai devant la glace de la salle de bain une tronche à faire peur. Et puis il reste toujours cette odeur écœurante. Je ne suis pas chochotte plus que cela, mais trouver un type froid au réveil n’a rien d’agréable et je suis de nouveau très vaseuse. Ce qui nécessite une autre visite urgente au petit coin. — ***OO*** — Les flics sont deux. Ils me regardent sans trop comprendre. Dans la piaule rien n’est dérangé et pour le moment, ils ne font que les constatations d’usage. Quand le plus âgé des deux s’approche de moi, il sait déjà que je ne suis pas un sujet de la reine. Il parle un bon français, c’est déjà ça. — Vous pouvez m’expliquer ceci ? Sa main montre le cadavre et son environnement immédiat. Me voici bien empruntée. Je n’ai rien à lui raconter. — Je… je ne sais pas ! Ne comprends pas non plus. Je me suis couchée hier soir seule et ce matin, ce… oui ce Monsieur était là. Je ne sais rien d’autre.— Vous avez touché quelque chose sur le corps ?— Non… ah, si ! Sa chaussure.— Shoe ? Sorry… chaussure, je ne saisis pas.— Quand je me suis levée, j’ai voulu aller aux toilettes et dans le noir je suis tombée en butant sur ce… sur lui et ...
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