1. D'ébène et d'opale - 2/2


    Datte: 19/05/2021, Catégories: fh, fplusag, couleurs, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, fsodo,

    Résumé de l’épisode précédent : Notre héroïne a rencontré hier un homme qui l’a portée au septième ciel et lui a fixé un nouveau rendez-vous qu’elle ne compte pas honorer. ___________________________ Après une nuit agitée, j’ai parfaitement pu me dispenser de réveil pour me retrouver dès la première heure battant le pavé des ruelles de la petite cité que j’arpente nerveusement. Tirant les enseignements des particularismes climatiques constatés hier matin, je me suis vêtue bien plus légèrement, d’une simple jupette et d’un chemisier, blancs tous deux. Je n’ai pas su résister à l’envie d’enfiler une paire de bas couleur chair, mais ai osé me soustraire au carcan du soutien-gorge. Je sens mes seins gigoter librement, délicieusement caressés conjointement par la brise fraîche et l’austère tissu qu’elle agite. À l’issue d’une déjà longue et fatigante promenade, je m’installe à l’extérieur d’un café pour déguster mon petit déjeuner. Bien sûr, je me souviens de l’invitation de la veille à laquelle – en dépit des interrogations lancinantes qu’elle a générées tout l’après-midi – je ne songe plus le moins du monde à répondre. Je m’absorbe dans l’observation de deux jeunes femmes installées à l’extrémité opposée de la terrasse et qui n’ont pas l’air d’échanger des amabilités. La première, bridée dans son tailleur bleu sombre et portant cravate me paraît une émule de l’Armée du Salut ; quant à la seconde, avec sa minijupe ultra-courte et sa chemisette écarlate nouée sous ses seins ...
    ... qu’un vaste décolleté expose généreusement, je la verrais bien tapiner dans des quartiers mal famés. Je ne puis m’empêcher de les identifier respectivement à mes puritaine et sybarite de la veille. Je me distrais un temps de leur dispute dont je ne perçois que des échos diffus, mais que je suis d’un œil amusé et narquois avant que de me divertir à intervertir leurs rôles présumés, faisant de la bleue la sybarite et de la rouge la puritaine. J’en pouffe ; elles le remarquent et me fusillent toutes deux d’un regard plein de réprobations. Sitôt un second express avalé, je reprends mes déambulations, profitant des derniers effluves de cette fraîcheur qui déjà se dissipe, mais paradoxalement ragaillardissent mon esprit tout en me faisant accéder à une bienfaisante indolence. Neuf heures s’égrènent au clocher voisin, et je ricane en imaginant sa déconvenue et sa tête : il doit en être blanc de rage. C’est à cet instant que je constate que je suis précisément au débouché de la venelle où il loge. Le hasard sait se faire fort retors car je suis persuadée de n’avoir pas guidé mes pas vers ce qui s’impose à présent, sans hésitation possible, comme une destination. Je ne tergiverse même pas, et c’est d’un pas résolu que je me dirige vers la demeure honnie en constatant que le rythme de mes foulées s’accélère tandis que je me rapproche de sa porte. Dans mon délire, je suis prête à déboutonner mon chemisier avant de sonner, mais un reste de bon sens et pudeur me retiennent. Je tends un doigt ...
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