D'ébène et d'opale - 2/2
Datte: 19/05/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
fsodo,
... turgides frottent divinement contre la rude étoffe du pantalon. Ils s’irritent d’impatience, mais cette friction –exquise d’abord – se fait très vite cuisante et me rappelle les meurtrissures infligées hier par les rugosités du bois de la table. Décidément, les jours qui se suivent se ressemblent pour mon plus grand bonheur. La psyché, savamment déplacée depuis la veille, est là, réfléchissant l’extravagance de mes débauches et je me découvre bouche distendue, regard effaré, lèvres souillées par d’immondes secrétions, poitrine rougie par d’interminables fourbissements… Que je suis belle ainsi ! Je n’ai plus d’âge, plus de raison, plus de pudeur, et je m’éblouis de cette indécence qui alimente et assure mes délires. C’est donc cela qui me fait catin ? Cette soumission absolue, irrémédiable peut-être, au plaisir et à ses douleurs, qui se nourrit des hontes qu’elle engendre. Il râle et je veux une brève seconde me retirer pour apprécier les convulsions de son visage ; mais à peine ai-je quitté l’épieu sur lequel je m’active qu’il saisit ma tête et la plaque sur son pénis pour me forcer à poursuivre ma tâche en hurlant : — N’arrête pas, petite salope ! Je comprends ce geste et ce propos de violence comme l’expression exaspérée d’une terrible excitation, accordée à la mienne dorénavant, et ne m’en offusque nullement. Au contraire, j’accentue ma succion, et tandis que d’une main je continue de flatter le délicieux organe, l’autre défait ma ceinture, dégrafe ma jupe et s’égare sur ...
... mon pubis dans les froufrous de ma culotte, totalement inondée déjà ! Très vite, il s’attache à me prouver l’impétuosité de ses ardeurs auxquelles l’ont conduit mes agacements, et il s’agite en soubresauts violents en éjaculant dans ma bouche. Un jet abondant, chaud et gluant m’étouffe ; et bien que j’en avale une large part, le reste suinte aux commissures de mes lèvres, coule et finit par s’épandre sur ma gorge. Un coup d’œil à la psyché me révèle une bacchante ivre, blême, la face maculée d’un liquide ivoire et dont la démence du regard trahit l’insatisfaction persistante. Est-il possible qu’en vingt-quatre heures je me sois ainsi de chaste Suzanne en Omphale triomphante métamorphosée ? Emportée par cette dynamique frénétique, je me relève, et ma jupe – que rien ne retient plus – coule sur mes jambes pour se déployer sur le sol en grande auréole claire, dessinant à mes pieds une conque dont je semble m’extraire. Je me tiens ainsi, debout, altière et droite, hagarde, et d’une séduisante pâleur, une main flattant mes seins, l’autre perdue dans ma culotte, éperdue parmi les soies de mon ventre pendant que je contemple ce beau mâle terrassé et vaincu. Lui, dès lors, en une reptation habile se glisse jusqu’au haut du lit, abandonnant le jeans sur ses chevilles, dressant sa verge jubilatoire comme une auguste supplique. Dans un souffle caverneux, il m’appelle : — Viens. Mais encore, je décide de jouer les dédaigneuses, de prendre tout mon temps ; et malgré les impérieuses envies ...