D'ébène et d'opale - 2/2
Datte: 19/05/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
fsodo,
... insensibilité par laquelle il y répond, surtout, me donne envie de hurler. Je sens ce cri poindre en mon ventre, s’enfler dans ma poitrine, grossir dans mon larynx, déchirer ma bouche puis s’étrangler au seuil de mes lèvres en un râle rauque et plaintif tandis que j’échoue devant le lit, face à lui, implorante, à ses pieds. Mes mains se tendent vers la bedaine de mon tortionnaire ; enfin, juste en dessous pour, à ma surprise, s’activer sur la boucle de sa ceinture, puis sur la fermeture Éclair de la braguette. Hier encore, un tel geste me paraissait relever de la plus parfaite déraison. Il est nu dans son pantalon, et j’en extrais un sexe gonflé et cramoisi qui ne laisse aucun doute quant à l’ampleur des convoitises qui, lui, l’agitent. Je ne voue au phallus aucun culte outrancier, et cet organe qui fait la fierté de nos messieurs assure souvent, de ce simple fait, leur ridicule. D’habitude, je n’apprécie que médiocrement pratiquer des fellations, à moins que pour en assurer la réciproque, on ne me fasse minette. Aujourd’hui, affrontée à ce pilier de chair aux couleurs qui m’avaient déjà émue la veille – un noir velouté nuancé de tons mauves –, à ce gland totalement décalotté, je sens mes envies s’emballer sans que je n’aie le moindre souci de complaire aux siennes. C’est la colonne de la Bastille à laquelle ne manque que le génie ailé dont j’espère néanmoins bientôt la couronner. Mes retenues s’envolent et je me fraie un passage entre ses genoux qu’il écarte volontiers, ...
... puis me penche sur cette appétissante gourmandise. J’engloutis cette hampe rigide dans ma bouche, enfin, ce que j’en peux, car en cet asile sa taille augmente encore. De calibre très respectable, elle me suffoque et boursoufle mes joues comme auparavant la braguette. Après quelques gâteries, pour reprendre haleine je câline un moment de ma langue – que je souhaiterais aussi râpeuse que celle d’un félin – le gland érubescent et enflammé tandis que je pétris tantôt son ventre dur, noué d’appétits passionnés, tantôt ses bourses dodues. Puis brutalement, cédant à une pulsion irraisonnée, j’attaque ce phallus insolent de mes dents. Je l’écorche d’abord d’un simple effleurement, puis plus sauvagement, je les referme sur lui pendant que ma main broie ses testicules sans prévenance, sans doute pour le châtier de ces faiblesses qui m’ont jetée dans ses bras, me donnent à lui et me gavent d’émotions illicites. C’est à son tour désormais de trembler, et il sursaute et frissonne, saisi par de brèves et intermittentes convulsions. Il geint, non de douleur mais bien d’allégresse, balbutie ses égarements en d’incompréhensibles incantations ; et cette jouissance que je lui arrache, je la fais mienne tandis que ma honte se mue en fierté, car à faire ainsi jouir un inconnu, c’est le désir universel de la gent masculine que je satisfais. Je reprends mon alléchante besogne, m’y appliquant corps et bouche ! À chaque fois que je l’ingurgite, me portant en avant, mes seins enflés et leurs mamelons ...