Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (3) : la rencontre avec Philippe.
Datte: 21/05/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Je poursuis mon récit par un moment décisif et explosif : celui de la rencontre entre l’hypersexuelle et le candauliste, entre moi Olga et Philippe, l’homme de ma vie, celui grâce à qui, lui et moi, sommes allés au bout de nos fantasmes. Nous sommes un couple improbable. Je ne peux faire la comptabilité des hommes avec qui j’ai couché depuis que je connais Philippe. Il n’est évidemment pas celui qui me donne le plus de plaisir, il est celui qui m’a donné et me donne le plus grand amour. Notre complicité est immense et mon plaisir est décuplé quand il est présent et que je suis sous le joug d’un amant. Je sais que Philippe est heureux de cette situation qu’il a tant voulue. Je vais donc parler de notre rencontre et de notre mariage. Dans mon précédent texte, j’ai évoqué ma période lycéenne et étudiante, qui a forgé définitivement mon hypersexualité. Ais-je essayé, depuis ma puberté et la découverte des très importants besoins de ma libido, de me calmer ? Eh bien oui, à partir de la fin de mes études et jusqu’à ce que Philippe, en 2007, ne parvienne définitivement à assouvir ses fantasmes candaulistes. Enfin tout est relatif, comme je vais l’expliquer. Mes frasques ne m’avaient pas empêché de faire de brillantes études et de décrocher dans mon pays un poste de haut-fonctionnaire qui me permettait de voyager régulièrement, en particulier au sein de la Communauté européenne. Mon début de carrière était un des éléments qui poussaient à me calmer (un peu). En dehors du travail, je ...
... continuais à collectionner amants et maîtresses. Au travail, je me méfiais un peu, par prudence et pour conserver ma liberté. Je ne m’avançais que quand le terrain me semblait favorable. J’ai notamment découvert le plaisir particulier de faire l’amour sur le lieu de travail. Lors de mes déplacements, beaucoup de mes collègues des autres Etats membres comprirent assez vite qu’Olga n’était «pas farouche». Ils se passaient l’information et le soir venu, l’un d’entre eux venait frapper à la porte de ma chambre d’hôtel. Parce que je ne pouvais réfréner mon hypersexualité, malgré ma volonté affichée, parce que j’avais envie de connaitre des amants en provenance d’autres pays que le mien, je les laissais entrer et m’offrais à eux, pour une nuit torride. Le lendemain matin, je comprenais au regard des autres qu’ils savaient que leur collègue avait eu satisfaction. Et le soir, je savais qu’un autre viendrait, impatient de vérifier si ce que disait leur collègue était vrai, à savoir que «Olga a le feu au cul, c’est un coup exceptionnel». Mes collègues s’enhardissaient, exigeaient que je porte des jupes courtes, des robes avec des décolletés vertigineux, et bien entendu pas de culotte. Mes voisins de table ne se gênaient pas lors des réunions pour poser une main sur ma cuisse puis remonter jusqu’à attendre ma chatte, où ils pouvaient constater que je mouillais et que j’étais déjà ouverte. Bien souvent il m’est arrivé de me faire doigter à ces réunions et il me fallait faire des efforts ...