1. La vérité sur Paul, Sylvie et Annie


    Datte: 24/05/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail Oral pénétratio,

    Résumé des épisodes précédents : Annie, qui a des petits seins, m’aime alors que j’aime Catherine qui a une belle poitrine et qui, elle, s’est mariée à Paul. Mais Paul m’a avoué qu’il m’aimait et je l’ai éconduit gentiment. Et puis nous travaillons tous au même étage à la Défense, chez un voyagiste allemand, sous la direction de Monsieur Bourdon. Catherine est notre secrétaire et Paul est un chef de département, tandis qu’Annie et moi partageons le même bureau. Notre chef de département est Claude qui va bientôt annoncer ses fiançailles avec Sylvie. Or Annie m’a fait une étrange confidence, c’est que Sylvie serait vierge et Claude un impuissant qui se soigne. C’était sans compter sur mon orgueil qui m’a poussé à vouloir déflorer Sylvie, mais sur son lit rose bonbon, je découvre que c’est un travesti.Quelques mois après, Claude mon chef, est tombé raide au bowling, du coup je suis candidat à prendre sa place, et comme Monsieur Bourdon part bientôt en retraite, je me vois un avenir professionnel bien radieux. Sur les berges Ce matin Paul me laisse une lettre que Catherine me remet dès que je passe devant elle, à huit heures pile. Elle est assise à son bureau et porte ce matin un pull col roulé, en laine épaisse, et des escarpins noirs mi-hauts, Bata ou André. Elle ne lève même pas les yeux en me remettant la lettre, car elle m’en veut depuis que je lui ai enveloppé un sein dans l’ascenseur, et que j’ai voulu l’embrasser, il y a quelques jours, car trente-cinq étages dans ...
    ... l’ascenseur, ça permet de faire des choses. Un peu plus loin, dans le bureau, je fais la bise à Annie qui est en chemisier blanc et une petite jupe de velours, et des sandales à brides dorées, ongles jaunes. J’attends une demi-heure pour lui adresser la parole, et m’excuser de la veille – car nous devions dîner ensemble et que j’avais décommandé en dernière minute – prétextant vaguement un problème de santé, et un excès de fatigue et de stress, dû certainement au travail. Elle me regarde avec inquiétude en apprenant la nouvelle et, bondissant de son siège, elle vient prendre la température sur mon front. Je tente de la rassurer en disant que ce matin, je me sens beaucoup mieux et en lui proposant de se voir ce soir, que je peux l’emmener à un nouveau restaurant très à la mode, du côté des Halles, qui fait un couscous aux dattes et un tagine aux champignons. Mais ce soir, elle a son aérobic au gymnase-club de Montparnasse, suivi d’un cours de danse du ventre, et je suis obligé à lui exprimer mon regret, alors que je me sens vraiment soulagé. Je passe une bonne partie de la journée à me torturer devant l’enveloppe fermée. Car pourquoi une enveloppe ? il aurait pu me parler ce matin, ou hier, ou demain. Mais il est vrai qu’on ne s’est pas parlé depuis trois semaines, au moins. Je cache l’enveloppe derrière mon ordinateur, pour ne pas alerter Annie, qui est probablement au courant, car Catherine aurait pu lui en parler, forcément. Je pense à la déchirer, l’enveloppe, à l’émietter, puis ...
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