1. La vérité sur Paul, Sylvie et Annie


    Datte: 24/05/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail Oral pénétratio,

    ... appelée par des inspecteurs de la criminelle de Paris, ils pensent qu’il a un certain lien avec le meurtre de Sylvie.— Humm, comment un lien ?— Je n’en sais pas plus, vraiment. Nous quittons le bistrot et nous avançons dans Paris, elle prend le métro alors que je continue à pieds. — Tu viens chez moi après ? Nous pouvons dîner ensemble après, me dit-elle en se quittant. J’accepte en acquiesçant de la tête, nous nous embrassons. À vingt heures, je vais la rejoindre dans son appartement. Il y a deux salons et une grande table entourée de sièges. Je m’installe sur un canapé en cuir blanc sur des pieds en inox, jonché de petits coussins en cuir de couleurs dégradées allant du blanc au noir. — Un instant, me dit-elle Elle disparaît au fond dans un petit couloir derrière une porte coulissante, puis referme la porte. Il y a une bibliothèque assez garnie juste derrière moi, les étagères en verre armé et les panneaux en inox. Il y a des bouquins de plusieurs formats, soigneusement rangés. L’étagère du milieu comprend des volumes imposants de grands bouquins d’art et de tourisme, je peux lire « Giotto », « Les impressionnistes », « La Californie » et plein d’autres titres qui jettent. Il y aussi une étagère de livres de poche et une autre de volumes moyens. Dans un coin, il n’y a que des Marc Levy, la totale, j’imagine, en grand format. Tout en haut, il n’y a que deux photos qui se font écho dans des cadres aluminiums, une petite fille, elle, j’imagine, et une autre fille radieuse à ...
    ... la vingtaine. Je me fixe sur son grand sourire un instant puis je reviens m’affaler dans le canapé. En face, il y a un grand tableau avec un alignement de disques jaune et ocre qui vont en se rétrécissant jusqu’au un point de la toile puis d’un coup le mouvement s’inverse. Cela fait bizarre aux yeux, mais c’est chaud et charmant. Annie revient après une demi-heure avec un chemisier de soie et une petite jupe en soie ou en satin, le tout en rouge. Elle se met à côté de moi : — Mon appartement te plait ? me dit-elle.— Énormément, lui dis-je, je l’ai toujours aimé.— Tu bois quelque chose ?— Un whisky. Elle se lève et va ouvrir le tiroir d’un petit meuble blanc sous le grand tableau, puis ramène une bouteille de whisky et deux verres. — C’est toi ? lui dis-je en pointant le nez sur la photo.— Oui, j’avais quatre ans ! puis, après un petit silence : et l’autre c’est ma grande sœur.— Elle est ravissante ! lui dis-je.— Merci. Elle est morte, depuis dix ans, dit-elle avec regret.— Oh, désolé. Nous finissons nos verres et nous nous regardons. — On y va ? me dit-elle.— Où ? lui dis-je en regardant ma montre, il est presque vingt et une heure.— Où tu veux, on peut revenir au Léon de Montparnasse.— Oh, allons chez Bébert.— Couscous ?— Oui, couscous, je préfère. Nous mangeons un couscous-méchoui, et entre les bouchées, elle me raconte la vie de sa sœur, assez morne à la croire, surtout côté sentiments. Elle s’était mariée à un garçon charmant de son âge, ils se sont connus à l’école et ils ...
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