La vérité sur Paul, Sylvie et Annie
Datte: 24/05/2021,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
... j’ingurgite un whisky sec. À quinze heure, je me regarde dans le miroir de la salle de douche, puis je me rase (c’est exceptionnel pour un samedi). Je prends une douche pour me rafraîchir puis je bois un autre whisky avant de sortir attraper une rame de métro. Lorsqu’elle ôte son manteau de toile, elle apparaît dans une robe de tricot de laine avec des bandes de faille de soie sur les côtés, couleur beige avec des taches marron. Son corps est resplendissant, magnifiquement moulé. C’est la première fois que ses seins me paraissent aussi beaux (Oui, même ses seins, je commence à les voir différemment). Dehors il commence à neiger en petits flocons, un serveur vient prendre nos commandes, je reste sur le whisky. — J’adore quand il neige, me dit-elle.— Je n’aime pas beaucoup, lui dis-je après avoir jeté un œil dehors.— J’aimerais bien vivre à Moscou, ou en Alaska. Mon whisky et son capuccino arrivent. En buvant nous nous regardons, la main dans la main. Nous discutons de notre jeunesse et de nos études pendant deux bonnes heures et à la fin je me sens épuisé, je prends un autre whisky. Je suis inquiet car elle ne m’a pas donné plus de précisions sur ce que lui a dit Monsieur Bourdon. — Tu ne m’as pas tout dit ! lui dis-je— Quoi ?— Ce que t’as dit Monsieur Bourdon.— Oh, oui, mais je t’ai tout dit, je t’assure. Je ne réagis pas, la tête en bas, les yeux sur mon verre. Ma main est tendue sur la table, il se peut qu’elle tremble, elle met sa main lisse dessus. — Je sens que tu es ...
... inquiet, dit-elle d’une voix magnifique, mais je suis avec toi, on s’aime, c’est ça l’essentiel. Sa main s’attarde, je m’encourage à l’observer longuement dans les yeux. — Alors, laissons tomber ce sujet, et parlons de nous, me dit-elle. J’achève mon whisky. — Nous ! dis-je.— Oui, nous, pourquoi pas ?— Se fiancer ?— Oui, vivre ensemble, qu’est-ce que tu en penses ?— Oui, oui, cela fait longtemps que j’y pense. Je hèle le serveur pour un autre whisky, elle prend un martini, je la regarde dans les yeux, essayant de contrôler mon énervement, je ne sais plus où j’en suis. — Et toi ? lui dis-je après un long silence, les boissons arrivent.— J’ai toujours rêvé de ça, dit-elle les joues rose-pompon, vivre avec toi, et faire des enfants, deux enfants. Je n’arrive plus à détacher mes yeux de sa peau sensible et ses lèvres pleines. Elle me demande : — Et toi ?— Deux enfants, cela me va bien, un garçon et une fille. J’allume une autre clope en la fixant du regard. — Je veux voir tes cheveux libres, lui dis-je. Elle lève ses mains et défait une épingle qui tient ses cheveux en arrière. De belles mèches lui tombent sur les épaules, sa beauté me paraît divine. Elle achève son martini et s’excuse pour aller aux toilettes. Elle revient après quelques minutes avec ses cheveux remis en arrière. — Je dois te quitter, je dois aller voir Catherine.— Catherine ?— Oui, la pauvre, elle tourne en rond depuis la disparition de Paul !— Elle a des nouvelles ?— Non, pas du tout. Par contre, elle a été ...