La vérité sur Paul, Sylvie et Annie - Histoires de Sexe

La vérité sur Paul, Sylvie et Annie

... disons plus compromettantes pour vous.— La salope, dis-je entre les lèvres.— Elle avait une caméra dans le salon, elle filmait tout.— Humm, fais-je en hochant la tête.— Malheureusement la caméra s’était arrêtée le jour du crime, l’assassin apparemment l’avait arrêtée, pour cela nous pensons que c’était un intime.— Mais je n’ai rien à voir la dedans – dis-je avec courage, me sentant en sécurité – je veux bien avouer pour Paul, même si je n’ai pas fait exprès, mais là je n’ai rien à voir, absolument rien. Colombo et le pédé se regardent longuement, rapprochent leurs têtes, se chuchotent quelques mots, comme s’ils allaient s’embrasser, puis ils décident de me lâcher. — Bon, nous ne pouvons rien contre vous, me dit le pédé, avec sa voix caverneuse, mais j’espère que vous nous avez tout dit, que vous n’avez pas menti, parce que, si c’est le cas – il fait une moue intéressante en roulant les clés de sa voiture dans un doigt, cela fait un peu comique, un pédé qui se prend au sérieux – si c’est vraiment le cas, continue-t-il, ben… c’est grave.— Oui, oui, tout à fait, je dirais même que c’est très grave, renchérit Colombo en me regardant, puis il regarde son chef. Sylvie, la vraie Deux jours après, Annie me raconte ce qu’il en est de Sylvie. Bruits de couloirs, ou vérités avérées, je n’en sais rien. Cette salope menait une vie active la nuit, mêlée à la prostitution ; le travestissement ; la drogue ; la mafia russe ; la couscous connexion ; le bois de Boulogne ; les francs-maçons ; ...

... la camorra ; les clubs échangistes ; les hommes politiques ; et les femmes aussi ; les cartes bleus ; les islamistes ; le Mossad ; le KGB ; la CIA bien évidemment ; la DST aussi ; le trafic d’organes, et de clandestins, et d’organes de clandestins ; l’uranium ; les bombes de l’ancienne URSS ; l’Iran et la Chine et le Venezuela, et plusieurs autres domaines du louche, du mythe, de l’insondable. Ses enregistrements vidéos seraient une mine inépuisable pour nettoyer le monde au karcher, meilleurs encore que les images satellite de Colin Powell, qui avaient servi à la démolition en règle de l’Irak. Le président américain s’appelait alors Georges W. Bush fils, et son sous-fifre anglais est Tony Blair. Vive Chirac. Le lendemain Colombo et le pédé m’appellent pour prendre un verre, et tchatcher, tout en me posant des drôles de questions, ils veulent vraiment me piéger. Six mois après, leur enquête piétine, ils ont au moins dix pistes différentes, y compris la mienne, car je n’ai pas un bon alibi pour cette nuit-là, que j’avais passée, croyez-moi, calmement au lit, tout seul, me branlant alors que Rocco sodomisait Sylvia qui lapait la chatte ouverte de Tania. Colombo veut bien me croire, mais le pédé doute toujours, tout en pensant sérieusement à un crime passionnel, et veut continuer à explorer les milieux de la nuit, le Bois de Boulogne, etc…. Annie Aujourd’hui je ne trouve pas Annie à huit heures du matin, situation qui est arrivée deux ou trois fois, tout au plus, durant les trois ...