1. La tentation était trop forte (1)


    Datte: 27/05/2021, Catégories: Hétéro

    ... — Oh putain, oui… c’est trop bon ! Il se répand alors largement dans le petit bout de plastique qui se trouve au bout de son sexe, me privant encore une fois du plaisir que j’escomptais. J’espérais qu’après avoir éjaculé une première fois il tiendrait un peu mieux que ça ! — Je suis désolé, s’excuse-t-il après s’être retiré. C’était trop rapide ? — Non, c’était parfait. Un petit mensonge vaut mieux qu’une grosse déception. Il quitte alors la pièce en jetant au passage le préservatif désormais inutile dans la poubelle, tandis que je finis ma douche sans avoir vraiment progressé dans mon raisonnement. Ou plutôt si : j’ai même clairement régressé, puisque j’ai maintenant couché avec lui. hsuhbbak Quand je reviens dans le salon, une dizaine de minutes plus tard, je le retrouve lui aussi tout habillé. Il fait le pied de grue devant son canapé, ne sachant apparemment pas trop quoi faire ni quoi dire. Je prends donc les devants : — Bon, je vais y aller. — Ah… ok, dit-il seulement. Sa réaction me surprend. Voulait-il que je passe la nuit ici ? Je n’y réfléchis pas plus que ça sur le moment, j’enfile mes chaussures et m’apprête à m’en aller. Que dois-je dire ? Que puis-je dire dans ces conditions ? Un simple au revoir ? Nous n’avons pas pris nos numéros mutuels, pas prévu de nous revoir et c’est beaucoup mieux comme ça. Encore que… ne le regretterais-je pas ? J’hésite, reste quelques secondes immobile dans l’entrée, coupée en deux. Soudain Guillaume s’avance vers moi et m’embrasse de ...
    ... nouveau, aussi passionnément que les autres fois. Peut-être est-ce effectivement l’au revoir qui s’impose. Sauf qu’il ne s’arrête pas là. Son étreinte se resserre, ses mains deviennent intrusives, se saisissent de mes seins. Il ne veut quand même pas remettre le couvert ? Mais si. Il fait descendre légèrement mon pantalon, juste ce qu’il faut pour une intrusion et avant que je ne comprenne quoi que ce soit il est déjà en moi. Cette fois mon approbation n’est plus nécessaire, il sait bien qu’elle lui est acquise. Il me prend donc contre sa porte d’entrée, et mon plaisir reprend là où il s’était arrêté. Je ne pourrais même pas dire combien de temps cela dure, dix minutes peut-être, mais nous finissons par jouir encore une fois, de concert cette fois. Sensation merveilleuse ! Lorsque c’est fini, il rentre l’arme du crime dans son étui et me gratifie enfin d’un « au revoir ». C’est sur ces mots que je quitte son appartement au pas de course. Je serais bien incapable de dire combien de temps dure la route jusqu’à chez moi tant je suis perdue dans mes pensées. Je tourne et retourne les événements de la soirée en quête d’excuses, de justifications, mais je n’en trouve aucune. Je tente de ne pas faire de bruit en entrant dans le lit conjugal, mais mon mari me glisse quand même un : « ta soirée s’est bien passée ? » d’une voix endormie. Je lui réponds que oui dans un souffle, mais je crois bien qu’il s’était déjà rendormi avant même d’attendre une quelconque réponse. Étrangement, je ...