Un petit café ? Une petite soupe ?
Datte: 29/05/2021,
Catégories:
fh,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
exercice,
mélo,
portrait,
... eu bien plus que le nombre d’années, bien plus que le nombre des mois, des petits clins d’œil complices pour se faire croire que Fernande fait très bien la Marylin au-dessus d’une bouche de métro en riant de bon cœur. Ils savent bien que le ciné ça ne réchauffe pas les jambes ! Mais ça fait du bien de plaisanter, même si après c’est pour s’allonger sur la plaque et se tenir chaud avec Fernande dans ses bras, sans rien faire ou presque. Juste une main glissée dans le pantalon de l’autre pour se faire du bien, autant que pour se réchauffer les mains. Un petit bout de paradis, un morceau de bonheur, ça attendrit le cœur et ça apaise les corps. Faut quand même garder de la droiture et de la dignité ! Et avoir du plaisir de vivre, d’aimer et de partager le corps et les caresses, même si on ne peut pas jouer aux sexes tout le temps, ni partout. Parfois on ne peut pas, tout simplement. Dame, la nature ça ne se commande pas ! Parfois on n’a pas l’envie, mais aussi ça arrive de ne pas se faire de tendresse parce qu’on est fatigué. Mais le plus souvent ce sont des émerveillements de tout, sur tout, comme ça, pour rien. Comme de se trouver beaux et si fiers de n’arriver à voir que le beau. Des moments tout simples et magnifiques. Une petite ride de plus qui rajoute un rayon dans le pli des beaux yeux bleus de Fernande. Les rides du sourire. S’en émouvoir, ce qui donne envie de partager la tendresse, puis un peu plus avec l’intimité à deux. Un gémissement de plaisir avec de la ...
... jouissance qui arrive pour elle, grâce à son doigt d’homme dans le minou. Des frémissements quand il se lâche, emporté par le plaisir avec la main de sa femme qui sait très bien comment faire. De la pudeur et du respect à foison quand il rentre son sexe dans celui de Fernande pour de longues minutes ou des heures, à faire le mâle et la femelle de manière plus humaine que beaucoup d’autres… C’est quelque chose, les rêvasseries heureuses de Fernand. Mais toutes ses pensées s’arrêtent d’un coup en l’entendant : — Eh bien, mon chéri, qu’est-ce que tu flottes beaucoup aujourd’hui !— Pas plus qu’hier, ma pouponnette.— Peut-être bien. Mais bon, moi je dis ça comme ça. Alors, tu l’ouvres cet album, maintenant ?— C’est vrai : l’album ! Tout de suite ma douce. Ils ouvrent la première page et regardent. Ils sont magnifiques, les papillons ! Il y en a de nombreux sur chaque page. Ils tournent les feuilles et des souvenirs reviennent qui font chaud au cœur. Les vrais papillons, quand ils les attrapent ou les ramassent dès les premiers beaux jours jusqu’à l’automne, avec des éclats de rire et des taquineries bien agréables, comme des enfants heureux. Puis une caresse sur les ailes pour en recueillir la poudre fine qui leur donne leurs couleurs et l’instant d’après, d’un geste malicieux vite fait, voilà la Fernande qui poudre le bout du nez de Fernand. Ça en fait beaucoup trop, des vraiment bons souvenirs, pour tout raconter ! Ensuite il y a les « faux » papillons, qui remplacent les autres à la ...