1. Conte Noël qui se finit (commence) en juillet


    Datte: 04/06/2021, Catégories: fh, hplusag, amour, Oral pénétratio, fsodo, conte, amourpass,

    ... demande. J’acceptai sans me faire prier. Une bonne bouffe, ça ne se refuse pas. Je trouvais très jouissif, je peux l’avouer aujourd’hui, de voir sa dulcinée obligée de me faire bonne figure toute la journée. Sans doute aussi, la part du rêve, la possibilité de trouver, à défaut d’une plus qu’improbable âme-sœur, un corps compatissant qui voudrait bien me faire vibrer l’espace d’une nuit. Je ne savais pas où j’avais mis le doigt. Le mariage Après un rapide mais nécessaire passage à la mairie, un repas « traiteur » nous attendait chez le marié. « Une petite dizaine de personnes » ! Yann avait vu grand. Nous étions six autour de la table, en comptant les mariés. Complétaient le petit comité, la fille de Selma/Bernadette, son copain et latémouïne de la mariée, et par concomitance ma cavalière : Marie-Ange. Le parfait négatif de Selmabernadette : austère, froide, introvertie, plate comme une limande, habillée comme une veuve sicilienne. Durant le repas, par pure courtoisie, j’avais essayé d’alimenter la conversation. Peine perdue, je déposai les armes avant la fin du second plat. D’autant que Sarah, la fille, ne demandait qu’à discuter. Son copain, Mario, bellâtre d’origine italienne aux longs cils frémissants, avait autant de conversation qu’une borne kilométrique. J’ai supposé qu’il avait d’autres qualités. Très vite, nous avions abandonné les tourtereaux à leurs « mamours », oublié nos « cavaliers » respectifs pour nous lancer dans une conversation à bâtons rompus. Je tombai ...
    ... évidemment sous son charme juvénile. Elle ne ressemblait guère à sa génitrice. Où sa mère exhibait ses charmes, elle dissimulait les siens derrière une tenue sobre mais décontractée. Son visage aux traits réguliers, enlaidi (volontairement ?) par des lunettes à grosses montures démodées, exhalait l’intelligence par tous ses pores. Tout ce qui apparaissait comme défaut chez sa mère devenait qualité chez la fille avec 25 ans de moins et la fraîcheur en plus. Différences de taille, son rire cristallin qui vous entraînait dans ses rires et son cerveau ! Contrairement à Selma, elle se servait du sien à bon escient. Nous avons discuté de tout, sautant d’un sujet à un autre. Pas des sujets «pipoles », pas des banalités habituellement serinées. Religion, politique, littérature. J’ai été obligé de jeter au panier cette idée préconçue d’une jeunesse uniformément inculte. Nous refaisions le monde alors que Marie-Ange avait regagné ses pénates, que Mario cuvait sur le canapé, que les amoureux avaient sans doute consommé leurs épousailles. Sur le coup de quatre heures du mat, je me résolus à prendre congé. De correspondances en séparations Quand nous nous étions quittés, elle avait insisté pour que nous échangions nos adresses mails. Je classai cette demande dans celles, sans suite, faites après une soirée agréable et oubliées dès la porte refermée. Je me trompais. Quelques jours plus tard, arrivait un long message reprenant la conversation où nous l’avions laissée. Elle avait rejoint la ...
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