Conte Noël qui se finit (commence) en juillet
Datte: 04/06/2021,
Catégories:
fh,
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amour,
Oral
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... région parisienne où, à 21 ans, elle préparait un master de gestion dans je ne sais trop quelle faculté. Dans les semaines qui suivirent, les échanges via le net s’intensifièrent mais toujours sur le brassage d’idées. En fait, nous parlions très peu de nous. J’oubliai quelque peu que je m’adressais à une jeune femme charmante. Vint le moment où Sarah s’impatienta de la lenteur des échanges épistolaires. Elle m’initia alors à MSN. Le mardi et le jeudi soir devinrent vite des moments précieux. Nous bavardions (enfin au clavier, ne possédant ni cam, ni micro) des heures durant. Le live autorisait des digressions qui nous permirent de mieux nous connaître. Au-delà des barrières de l’âge et des kilomètres naquit et s’affermit une complicité intellectuelle, pour moi sans aucune ambiguïté. Aussi ne fus-je pas particulièrement surpris quand, lors des fêtes de Noël, elle débarqua, très énervée, chez moi. Elle venait de rompre avec son petit ami. De ses explications hachées, je compris que j’étais une des causes de leur rupture, du moins le catalyseur. Mario, le calamistré, lui avait reproché nos rendez-vous bi-hebdo, ensuite ça avait dégénéré. À la fin, Sarah avait claqué la porte. Comme c’était les vacances universitaires, elle était rentrée chez sa mère en précisant à son ex qu’il devait avoir débarrassé le plancher quand elle reviendrait après le nouvel-an. Car évidemment, il squattait chez elle. Jusqu’à cette seconde, j’avais considéré Sarah comme une entité intellectuelle ...
... asexuée. Son mec m’était indifférent d’ailleurs, à aucun moment il n’était apparu dans nos discussions. Nous abordions très rarement des sujets concernant nos vies personnelles et encore moins ceux concernant le pan sentimental. J’étais plutôt emmerdé d’être impliqué même indirectement dans leur séparation. Elle me tranquillisa en m’affirmant qu’elle était soulagée que cette histoire finisse. Elle s’était aperçu depuis longtemps qu’elle ne ferait pas sa vie avec ce type. Mais elle détestait les conflits et, bien que ce ne fût pas vraiment un bon coup, il la rassurait sur sa féminité. Sa féminité ! Je la regardai d’un autre œil. Elle portait un jean droit tout simple qu’elle remplissait agréablement, un ample sweet, ras du cou, qui gommait ses formes et des baskets. Ses cheveux bruns tenus en queue de cheval par un gros élastique, ses horribles lunettes, l’absence totale de maquillage : elle ne faisait pas vraiment d’effort de séduction. Bon d’accord, elle venait voir un vieil homme mais cela confirmait l’impression que j’avais eue lors du mariage. N’empêche que pour la première fois, j’essayai d’imaginer le corps qui se dissimulait derrière ces artifices vestimentaires. Soudainement j’eus l’envie de la prendre dans mes bras et de la cajoler. Envie sans doute provoquée par les immenses cernes qui mangeaient son visage, par sa fragilité révélée. Une tendresse quasi paternelle m’envahit. Tendresse un tantinet incestueuse vue l’agitation inhabituelle dans mon bas-ventre. Cependant je ...