1. Mon minou est nu


    Datte: 08/11/2017, Catégories: f, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, confession,

    Je te rappelle que si je te tutoie c’est pour créer une atmosphère de connivence, supposée ou réelle, qui me permette de m’exprimer sans trop de complexes. Dans le texte précédent j’expliquais qu’avant, j’étais sage. Et je comptais raconter ensuite ce qu’il s’était passé avant : la suite d’événements qui ont complètement modifié ma vie quotidienne. Mais je m’aperçois qu’il est encore un peu tôt car je n’ai pas terminé d’expliquer ce que je ressens et cette écriture me servant en quelque sorte de thérapie, le besoin m’apparaît d’aller plus au fond des choses pour comprendre moi-même ce que je suis. Je ne doute pas un instant qu’il existe d’autres femmes comme moi, même si je n’ai pas lu beaucoup de textes publiés sur ce site qui évoquent ces pratiques et l’omniprésence des fantasmes dans chaque journée de l’existence. Pourtant ce besoin d’écrire qui anime forcément chacun des auteurs, comme le temps passé à réfléchir, rédiger, relire, vivre l’aventure décrite dans les cas où elle n’est pas réelle, suffisent à démontrer que de nombreuses personnes nourrissent comme moi des chimères sensuelles plus ou moins gourmandes de leur temps. Alors, soit ! Je vais considérer que je ne suis pas une bien grosse cochonne même si, tout à fait consciente de mon addiction à la satisfaction de mes sens, cette locution me semble véhiculer une image assez proche de la réalité et la seule chose qui me permette d’en moduler le superlatif, c’est la mesure dont je fais preuve dans la réalisation de ...
    ... mes pratiques. Que suis-je donc ? Un cas rare, isolé ? Ou une femme dans la normalité qui laisse juste un peu trop d’espace à sa sensualité ? Pour le moment, c’est sans réelle importance puisque je ne peux avoir la réponse. J’ai expliqué dans mon texte précédent que j’aime retirer ma culotte et la remettre plusieurs fois par jour, que je me caresse souvent en public (à condition toutefois que personne ne me voie), que j’aime faire pipi dehors, voire même dans ma culotte, que j’aime les fessées (mais depuis mes dix ans, je suis vierge en fessées), que je sors parfois seulement habillée d’un manteau ou d’une veste longue, qu’il m’arrive de conduire les seins nus, voire toute nue et que mes fantasmes prennent complètement le pas sur toute relation durable. J’ai aussi expliqué que l’élaboration intellectuelle des expériences sensuelles que je m’oblige à mener accapare près de cent pour cent de mes neurones, ne me laissant guère d’énergie pour les créations artistiques qui sont l’objet de ma profession. Mais je n’ai pas encore tout dit. Ce n’est pas une volonté de cacher car dans les conditions où j’écris, je n’ai rien à cacher. C’est simplement le fait que je n’avais pas conscience, jusqu’à ma première contribution, d’autres désirs qui m’apparaissaient secondaires et autrement moins graves (si je puis dire) que mes autres turpitudes. Alors voilà : j’ai des fantasmes de soumission et de domination. Je parle de soumission d’une part et de domination d’autre part. En effet, je crois ...
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