Christine VI : Midlife Crisis (9)
Datte: 08/06/2021,
Catégories:
Hétéro
... j’étais si émue hier, c’est que vendredi, tu m’as traitée comme une princesse, tu m’as offert une soirée magnifique, tu m’as regardée avec envie. Je lisais le désir dans tes yeux, l’appétit et l’excitation quand je me suis déshabillée. Je savais que tes yeux ne mentaient pas. Ne me demande pas comment. Tu m’as communiqué ta confiance. Tu voulais faire l’amour avec moi parce que tu me trouvais belle, attirante et désirable. Et tu m’as rendue folle de plaisir parce que tu m’as tout donné. Tu vas me prendre pour une grande malade, Florent, mais c’était le plus beau jour de ma vie. Même si je ne t’avais jamais revu, ce jour restera gravé à jamais. Je souris et embrasse Mélissa. Nous faisons l’amour avec passion, ardeur et tendresse, comme deux amants éperdument amoureux l’un de l’autre… Après ce nouveau rapport, nous revenons dans le salon. Je mesure tout ce qui peut être mesuré contre la baie vitrée. Ce que je trouve incroyable, c’est qu’il n’y a pas la moindre ouverture. Entre les armoires, il y a du papier collant. Au sol, je trace la place que prendrait le lit avec une ficelle des deux côtés de la pièce. Mélissa essaie de l’imaginer, nous échangeons beaucoup. Elle cherche des idées sur internet. J’envoie un message à mon ami pour la disponibilité du lit. Une semaine. Entre temps, Felipe, un ami ébéniste du frère de Mélissa pourrait récupérer le lit, le transporter et le remonter chez elle. Il fallait qu’elle soit sûr du lieu d’installation. Alors que nous finissons une pizza ...
... commandée sur la table de la cuisine, Mélissa dit : — Envoie un message à ton pote. Je prends le lit. — Génial ! A son regard, je sais que Mélissa s’est décidée. Elle se lève et dit : — Les armoires sont vieilles, dépareillées et trop grandes pour entrer dans la pièce. Je vais m’en débarrasser. Pour la chambre, je vais demander à Felipe de me faire un devis pour un dressing. Il est au chômage en ce moment et il pourrait me faire ça au black. Je lui écris un message pour qu’il passe demain ou jeudi. Elle envoie le message et ajoute : — Pour l’heure, je veux voir dehors. Viens ! Nous déplaçons à grand peine une immense armoire. Même posée sur du carrelage, elle bouge difficilement. J’ironise sur la puissance des produits de nettoyage qu’il faudra utiliser. Nous sommes en sueur alors que le meuble n’a bougé que d’une quarantaine de centimètres. Suffisant pour Mélissa qui attaque le papier collant qui part en lambeaux lors qu’elle tire dessus. Trois quarts d’heure pour libérer un surface de deux mètres carré. La vue est à couper le souffle. De nuit, les lumières de la ville s’étendent devant nous et je n’ose imaginer l’impression de jour. Effectivement, nous nous trouvons dans la pièce comme au bord d’un précipice, mais le panorama est probablement le plus saisissant de la ville. J’enlace Mélissa et nous regardons au dehors. — C’est impensable de s’être privé de ce bijou durant tant d’année. En journée, c’est un tableau gigantesque que tu as devant les yeux. Aucun vis-à-vis, une ...