Une gentille fille
Datte: 08/11/2017,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
... pas chez les rupins. Elle se redresse, masquant sa poitrine du drap, comme si rien ne s’était passé cette nuit. Il retrouve la fille un peu distante de la veille. Mademoiselle ne veut pas se souvenir qu’elle a baisé avec un gars de la ZUP. Impassible, il va se doucher. Quand il sort, elle est debout, habillée. — Si tu veux, prends la salle de bains, je descends chercher du pain frais. Tu trouveras quelques bricoles qu’ont laissées des copines. En allant à la boulangerie, il se demande comment faire. Les flics : je l’amènerai si elle veut, mais je ne rentre pas. Et puis j’ai promis à Bill de passer le voir, il a besoin d’un coup de main pour ses comptes, ça me fera un peu de pognon. Mais qu’est-ce que je vais faire d’elle ? Je peux la laisser à la piaule, c’est sûr, elle ne me piquera rien. Il est obligé de frapper, elle s’est bouclée, pas tranquille la môme. Quand elle ouvre, elle sort transformée. Avec les affaires qu’ont laissées les filles, elle a fait des miracles. Elle est vraiment jolie. — Tu ne risques rien ici, personne ne vient m’emmerder.— Je n’ai pas l’habitude, je ne suis pas très rassurée. La confiture, un peu de pâté, du café, ce n’est peut-être pas son menu habituel, mais elle y fait honneur quand même. — Alors, qu’est-ce que tu comptes faire, téléphoner, aller chez les flics ?— Ça ne servirait à rien de téléphoner, personne ne viendra me chercher aujourd’hui. Les flics ? Qu’est-ce qu’ils feront ? Ils me demanderont pourquoi je me suis aventurée ici, et puis ...
... n’importe comment, ils ne retrouveront rien.— Oui, mais moi je reste pas à glander toute la journée, si je veux bouffer, il me faut trouver du fric, aller bosser, au noir, d’accord, mais sinon, c’est pas avec le RMI que je risque de vivre.— Eh bien, je m’en vais puisque tu ne veux plus de moi.— Je ne te fous pas dehors, mais tu ne veux pas te mettre en ménage avec moi, tu ne pourrais pas vivre ici.— Écoute, demain je pourrai joindre quelqu’un, s’il te plaît, garde-moi un jour. Tu ne le regretteras pas.— Si je te garde, ce n’est pas une question de cul. Mais comprends-moi, je n’ai pas l’habitude de nanas comme toi. Tu restes, d’accord, mais moi je sors pour mon boulot. Si on téléphone pour la place promise, tu prends les coordonnées, je rappellerai. À tout à l’heure. Énervé, il est sorti. Toute la matinée, il a bossé pour régler des formalités pour son copain, son BTS lui sert quand même à quelque chose. Bill lui a filé cinquante euros, c’est pas mal. Avec ça, il a pris quelques provisions. Il lui a fallu frapper pour se faire ouvrir. — Alors, on a téléphoné ? demande-t-il.— Oui, mais ils ont dit que tu n’avais pas de véhicule, que tu habitais trop loin…— Te fatigue pas, j’ai l’habitude, je suis de la zone, alors pas de boulot. Qu’est-ce qu’on mange ?— Je ne connaissais pas la maison, et puis je n’ai pas l’habitude de faire la cuisine.— Oui, je m’en doutais. Je me suis arrêté à la baraque de Bébert. Salade, poulet, frites et des pommes. Je n’ai pas mieux et tout ça arrosé avec ...