1. Une gentille fille


    Datte: 08/11/2017, Catégories: fh, Oral pénétratio,

    ... du château la pompe.— Oh, mais je n’ai pas très faim. Comme la veille, il a mis le couvert, s’est installé et a commencé à manger. Après quelques instants d’hésitation, elle s’est jointe à lui. — J’ai fait la curieuse, tu as des bouquins et des journaux d’économie.— Ça t’étonne, tu pensais qu’on était tous des illettrés ici. Eh bien, j’ai un BTS, et si je ne veux pas perdre tout ce qu’on m’a appris, il faut que je me tienne au courant. Quand les copains trouvent des journaux, ils me les ramènent. Remarque c’est con, parce que je ne trouverai jamais de boulot dans ma spécialité.— Pourquoi tu dis ça ?— À cause de mon adresse. En plus, né de père inconnu. Ma mère a travaillé dur pour que je puisse faire des études. Et elle est morte avant que j’aie mon BTS. Si je me bats, c’est en souvenir d’elle, qu’elle n’ait pas marné pour rien. Chantal, impressionnée s’est tue. Après manger, il a fait la vaisselle, inutile de le lui demander. Puis il est reparti. À son retour, l’appartement était rangé, on sentait qu’elle avait fait un effort. Quelques paroles de politesse, mais ils n’ont rien en commun, rien à échanger. Après le repas, il a allumé la télé pour rompre le silence. Un débat sur le chômage. La discussion le met hors de lui, toutes les âneries que disent les économistes ou les hommes politiques. Il ne peut s’empêcher de démonter les arguments des uns et des autres. Elle l’écoute stupéfaite de la justesse de son raisonnement. Ils se sont allongés dans le lit, elle s’est ...
    ... approchée. — Non, tu n’as pas besoin de te faire baiser pour régler ton hospitalité. J’ai horreur des filles qui utilisent leur corps pour payer. Je t’ai gardée parce que tu en avais besoin, un point c’est tout.— Non Dave, je t’apprécie beaucoup et tu me plais bien. Et si tu veux, je ne suis pas contre.— Et Henri ? Tu le fais cocu pour un peu de bouffe.— D’accord, mais tu n’es qu’un con.— C’est justement parce que je suis un con que je t’ai gardée. Bonne nuit. Il a une envie folle de la prendre dans ses bras, mais sa phrase du matin l’a choqué. Il se retourne et tente de s’endormir. Le lendemain matin, il se lève, prépare le petit déjeuner, va se doucher. Quand il sort, elle prend sa place sans un mot. — Je peux téléphoner ? demande-t-elle.— Oui, je sors faire une course. Il est remonté dix minutes après. Elle l’attendait debout. — Je m’en vais, si tu peux me prêter un ticket de bus, je te le rendrai.— Je t’accompagne, tu seras plus tranquille. Le car les a amenés jusqu’à la gare. Ils sont descendus, elle l’a regardé, a murmuré : — Merci pour tout.— Tiens, pour prendre ton billet, lui dit-il en tendant une enveloppe, car sinon comment tu feras, comme tu m’as proposé ? Ne te vends pas, tu es trop bien.— Mais, comment je peux…— Tu m’emmerdes, lui dit-il en partant en vitesse. Dave a filé, avec trente euros en moins, mais en se sentant quand même un peu fier de lui. Depuis une semaine il pense encore à Chantal, il a été un con de ne pas la baiser, mais tant pis, il se rattrapera avec ...
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