1. Éducation


    Datte: 09/06/2021, Catégories: fff, inconnu, magasin, fsoumise, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, sm, journal,

    ... définitivement. Je balbutiais un « oui » dont le ton contraint ne lui convint pas. — Êtes-vous prête à m’obéir sans discussion, oui ou non ? Répondez-moi clairement, Colette, reprit-elle à haute voix, je veux l’entendre distinctement et sincèrement de votre bouche. Ses paroles avaient tranché dans les murmures assourdis de l’établissement. Déjà, des visages curieux se tournaient vers nous. Les bourgeoises du lieu me dévisageaient avec réprobation pour être la cause de cet éclat. Je me sentais coupable, mes joues s’empourpraient, mes yeux s’embuaient, mes épaules tremblaient. Si je ne me décidais pas, je serais probablement invitée à quitter la boutique et tout serait dit. J’ai respiré un grand coup. Ève attendait, tambourinant du bout des ongles sur le bord d’un rayon. J’ai levé la tête vers elle et, d’une voix aussi assurée que possible, j’ai prononcé les mots fatidiques qu’elle exigeait : — Oui Madame, je suis prête à vous obéir sans discussion. Elle me fixait intensément. — Le voulez-vous vraiment, Colette, de tout votre désir, au point d’accepter tout, absolument tout ce que je vous imposerai ? Les conversations avaient cessé ; nous étions, j’étais, au centre de tous les regards. Je me suis lancée. — Oui Madame.— Plus fort, et articulez bien en répétant mot à mot ce que je viens de dire, siffla-t-elle, heureuse sans doute de confirmer une nouvelle fois sa réputation à ses comparses. Ces dames, en effet, n’en perdaient pas une miette. Espérant mettre fin à ce spectacle ...
    ... désobligeant pour moi, je fis l’effort de m’exprimer comme il me l’était demandé. — Oui Madame, je veux vous obéir ; oui, j’en ai le profond désir, et j’accepterai tout ce que vous me commanderez, Madame ; je l’accepterai avec plaisir, quoi que ce soit que vous m’imposerez. Quelques sourires entendus s’affichèrent sur les lèvres des femmes les plus proches. Les autres, pour la plupart, retournèrent à leurs occupations tout en surveillant à la dérobée la suite de notre conversation. Mais Ève n’était pas encore tout à fait satisfaite. — Eh bien, je vous crois, Colette, mais j’aimerais que vous me donniez spontanément un témoignage de votre dévouement envers moi. Offrez-moi cette preuve, ici, tout de suite. Je me creusai un moment les méninges, essayant de comprendre ce qu’elle voulait exactement de moi. Des images de soumission me revinrent en mémoire, certaines me firent frémir au passage. Je choisis de prendre exemple sur une illustration que j’avais vue plusieurs fois : j’ai glissé de mon tabouret et je me suis mise sur mes genoux. Ève était debout au-dessus de moi. J’ai pris son pied entre mes mains et j’ai déposé un baiser sur le devant de sa cheville. J’ai senti la finesse de la soie sous mes lèvres. C’était très doux, très sensuel. Sa jambe a frémi. Mue par une impulsion que je n’aurais pas soupçonnée cinq minutes avant, j’ai repris sa cheville pour l’embrasser plus étroitement. J’ai compris que mon geste lui plaisait parce qu’elle a légèrement soulevé son pied pour le ...
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