Éducation
Datte: 09/06/2021,
Catégories:
fff,
inconnu,
magasin,
fsoumise,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
sm,
journal,
... physiquement, me ressemblait assez. J’avais découvert cette fois-là combien pouvaient être savoureuses une motte grise et des lèvres fripées. Cette révélation a sans doute compté pour beaucoup dans ma persévérance saphique et mon espoir de vivre en harmonie avec ma libido. En d’autres occasions, j’avais été modèle pour une démonstration de jeux de lavements, cobaye pour l’instruction d’élèves infirmières (coquines, je l’admets) dans les techniques du sondage urinaire, ou sujet d’expérimentation pour l’initiation de candidates aux pratiques sado-maso, pour citer quelques-uns de mes amusements. Je fus même, dans une soirée entre filles particulièrement alcoolisée et arrosée, désignée comme lèche-pipi attitrée des autres goudous que je nettoyais scrupuleusement et avidement après chaque miction. Mes compagnes de folie disaient que je n’avais pas froid aux yeux. Mais c’étaient des relations fugitives, une nuit ou deux, quelques jours au plus. Là, les femmes qui étaient témoins de mon exhibition et de ma soumission, je les croiserais peut-être demain dans la rue. * * * Ève était restée un long moment face à moi. Appuyée sur ses coudes contre les présentoirs, elle roulait imperceptiblement des hanches en m’évaluant des pieds à la tête. — Je m’interroge sur vos seins, Colette, émit-elle avec une moue dubitative, cet horrible soutien-gorge qui se voit si fâcheusement sous votre robe ne me permet pas de me faire une opinion ; enlevez-le. Dois-je dire que je m’y attendais obscurément ? ...
... Je me mis en demeure de dégrafer le sous-vêtement incriminé en glissant une main dans mon dos. Mais j’étais confrontée à un dilemme : soit je devais accéder à l’attache par l’encolure étroite, soit en relevant la robe sur mes reins. Je choisis évidemment la première solution et je me tortillais lamentablement pour parvenir à mes fins sans me dénuder plus que je ne l’étais. Mes entreprises étaient d’autant mieux vouées à l’échec que j’évitais absolument de bouger le bas de mon corps par peur de tacher le velours du tabouret en déclenchant une ouverture inconsidérée de ma fente. La moue de mon incitatrice se transforma en sourire moqueur. Malgré mon embarras, je fus obligée de solliciter son aide pour dégager les attaches de mon soutien-gorge. Elle accepta, mais commença par faire sauter quelques boutons du haut de me robe. — Vous ne pouviez arriver à rien sans donner un peu d’ampleur à votre col, petite sotte ! Sa main se faufila derrière ma nuque, et en un clin d’œil ses doigts délivrèrent habilement mes seins de leur contention. Penchée tout près de moi, elle me laissait respirer les fragrances d’un corps moite dont les effluves m’enivraient. Sa bouche contre mon oreille, elle m’exprima son ardent souhait de m’emmener avec elle si je savais confirmer les preuves de mon obéissance. Un peu interloquée, je hasardai une timide protestation de ma bonne volonté, mais elle m’intima le silence. — Attendez de savoir avant de vous engager aussi loin, Colette. Si vous venez vivre dans ...