Maîtresse de maison
Datte: 08/11/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... baiser, disons les choses crûment. Et toi, tu ne baises pas. - C'est mal ? - C'est con. Tu ne sais même pas ce qu'est une vraie bite. Une queue, un chibre, un dard, un braquemard... - Tu es grossier. - Non, j'aime le cul et pas toi. - Qu'en sais-tu ? J'ai aimé ça à une époque, beaucoup. Mais bon, j'ai vieilli. - Tu parles ! Dans ta tête, peut-être, mais pas dans ton corps. Il serait peut-être temps que tu lui donnes à manger et pas avec des plateaux repas. A ce train là, il va vite faner. - En clair, tu me demandes de tromper mon mari. De commettre l'adultère. - Je te demande de ne pas insulter le présent, de saisir les occasions de baiser quand elles se présentent. Tu ne baises plus depuis longtemps. Et c'est bien dommage car tu ne vas pas rajeunir. Un peu ébranlée par le langage direct de Denis, Roselyne marqua un moment de silence, puis lâcha : - Bon, tu me conseilles quoi ? - De te débrouiller pour retrouver ce type. Il ta laissée son numéro de portable ? - Oui. - Eh bien, appelle-le, prends rendez-vous et mets le dans ton lit. C'est simple, non ? - Vu comme ça... - Et sois cochonne, pas collet monté. Si c'est encore possible. Durant tout l'après-midi, Roselyne avait repensé à l'échange avec Denis. Elle n'avait pas trop la tête au boulot. D'autant qu'elle ressentait depuis une espèce de douleur dans le bas de son ventre, comme un manque de quelque chose. Elle dormit mal la nuit suivante, se réveilla une fois en sueur et repartit au travail la tête dans le sac. Puis, ...
... sur une impulsion, dans un moment de pause au travail, elle appela Martin. - Bonjour. Roselyne à l'appareil. Vous vous souvenez de moi ? - Oh, Roselyne, quelle surprise ! Si je m'attendais... - Euh, oui, bon, j'ai repensé à notre conversation de l'autre jour. Je, euh, ça vous dirait qu'on se retrouve au même endroit à l'heure du déjeuner, pendant ma pause ? - Mais bien sûr. Vous savez que j'ai du temps libre. - Alors, à tout à l'heure... ********* Roselyne mit la pintade avec ses légumes au four. Pendant qu'elle cuirait, elle s'occuperait de la salade de fruits. Encore un bon moment à jouer du couteau. Elle regarda par la fenêtre son mari occupé à débarrasser le jardin de ses mauvaises herbes. Une occupation honorable, mais bien peu virile. Elle repensa au rendez-vous avec Martin, au moment où, après avoir pris l'apéritif, il lui lança avec son culot habituel : - On déjeune ou on baise ? Roselyne se souvint qu'elle avait eu chaud au front et qu'elle avait bafouillé quelque chose comme "vous allez vraiment vite". Le problème est qu'elle avait aussi chaud entre les cuisses. Et quand Martin avait pris l'initiative de payer, de la prendre par le bras et de l'entrainer dehors, elle n'avait pas résisté. Un hôtel se trouvait à deux pas. Résolument, Martin avait payé la chambre au réceptionniste et appuyé sur le bouton de l'ascenseur. A l'intérieur, pendant l'ascension, il l'avait coincée contre la paroi et l'avait embrassée à pleine bouche en plaquant son bas-ventre contre son petit ...