Unités de compte
Datte: 23/06/2021,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
essayage,
Collègues / Travail
chantage,
entreseins,
Oral
préservati,
Partouze / Groupe
exercice,
... diable se cache dans les visages angéliques. Que… Je marche des heures. Je n’ai même pas d’argent sur moi alors que je voudrais me noyer dans l’alcool. Décidément, je suis trop con. Je n’ai même pas les clés de chez moi. Vers huit heures du matin, épuisé, je m’effondre devant la porte. Elle s’ouvre sans que je fasse le moindre geste. Martine est là. Sans un mot, elle m’aide à entrer. Je suis comme ivre, ivre sans alcool, ivre de trop de désillusions. L’avenir me fait peur. La solitude m’épouvante. Je croyais avoir trouvé l’âme-sœur et une compagne avec Martine. Mais le poison s’est infiltré et se distille. Étrangement, le cérémonial du petit déjeuner me calme. Café, pain, beurre sont des drogues aussi apaisantes que la chimie. Je mange un peu, Martine pas du tout. Le remords sans doute. — Je voudrais te parler, dit-elle alors que je m’effondre dans un fauteuil au salon. Je ne dis rien. Que dire, d’ailleurs ? Tout a été fait et scellé cette nuit. — Juste dix minutes. Accorde-moi dix minutes. Après, tu feras ce que tu veux. J’accepterai… Il faut être con pour réagir comme je le fais. — Et la boutique ? Voilà ce que je dis, découvrant qu’il est presque 9 heures et que d’habitude elle ouvre à cette heure. — Justement, il est question de la boutique. S’il te plaît, écoute-moi. Je reste silencieux. — Tout a merdé à partir du jour où nous avons fait une offre à Max. Nous n’avions aucune marge de manœuvre, et en sortant de chez lui c’était loin d’être gagné. Le jour même il m’a ...
... appelée pour que je revienne le voir. Mais seule car, prétendait-il, cela concernait la marche de la boutique, les stocks, etc. J’ai accepté de ne rien te dire car s’il parlait de ces détails, c’est que nous étions sur la bonne voie. Mais dès mon arrivée il m’a dit qu’il voulait 50 000 € de plus. Comme je lui disais que nous ne pouvions pas, il m’a proposé une reconnaissance de dette. Je ne peux m’empêcher de réagir : — Mais c’était de la folie !— Bien sûr, avec le recul, je le sais ; mais sur le moment, je voyais que l’affaire allait nous passer sous le nez. Tous mes projets s’effondraient. J’ai accepté. Je devais rembourser petit à petit, à mesure que je dégagerais des bénéfices.— Tu as été…— Conne, imprudente, idiote, confiante dans la nature humaine, confiante dans la parole donnée. Oh, je sais cela. Mais à peine un mois après la réouverture, il est venu me voir et là il m’a montré son vrai visage. Il voulait être remboursé tout de suite, sinon c’était la saisie. Bien sûr il avait préparé son coup et m’a mis le marché en mains. Des faveurs sexuelles pour lui et des amis en échange de délais.— Tu aurais dû m’en parler.— J’avais trop honte. En plus, par ma bêtise, je risquais de perdre mon argent, mais surtout tes économies. Alors j’ai accepté.— Mais tu t’es fait rouler à nouveau ; c’est juste sa parole contre la tienne.— Oh non, on ne me prend pas pour une conne deux fois. On a fait un contrat. Mon exemplaire est au coffre de la banque. Il me fait chaque fois un papier. Des ...