1. Foulure Pacifique


    Datte: 24/06/2021, Catégories: fh, hagé, fagée, inconnu, vacances, fdomine, Oral pénétratio,

    ... raison, il LA remarqua : elle sortait du lot. De loin, à son allure générale, il s’était dit : — Tiens, un mec ! Fait assez rare pour que ça l’étonne. Il changea vite d’avis : le déhanchement, la coiffure n’avaient rien de masculin. À l’encontre des autres marcheuses, amatrices de vêtements souvent informes, larges ou boudinants, elle arborait des fringues de sport, probablement coûteuses, très élégantes. Sur un legging noir de la marque aux trois bandes qui épousait parfaitement ses courbes/formes, elle portait un petit débardeur de même couleur. Sous celui-ci, une brassière rose qui maintenait ses seins sans pour autant les comprimer. Si ce n’avait été sa taille (elle devait taper au-dessus de 180 et, avec ses 170, il se sentait atteint de nanisme aigu), elle représentait son idéal féminin : élancée sans être filiforme, une poitrine marquée, mais pas « obèse », des hanches suggérées, mais pas « plan large ». Lorsqu’ils se croisèrent, ils échangèrent un bref regard. Repensant à elle, un peu plus tard, Patrice dut s’avouer que, polarisé comme il l’avait été sur sa plastique, il aurait été incapable de décrire son visage, voire même de lui donner un âge. Il n’était même pas persuadé que s’il la croisait dans la rue en tenue de ville, il la reconnaîtrait. La seule chose qu’il se rappelait était qu’elle ne portait pas de lunettes de soleil, fait assez rare dans la contrée. Dès le lendemain, il put contempler son visage. Il aurait dû être frappé par son petit nez en trompette ...
    ... qui lui donnait un air enfantin. Nez qui contrastait avec l’expression d’austérité que dégageait sa physionomie. Une chevelure blanche à la Bowie, période Ziggy, encadrait un visage aux joues creuses assombri par des yeux d’un noir métallique. Elle devait naviguer vers les rivages de la soixantaine sans encore y avoir accosté. Pour cette seconde rencontre, à l’échange de regards s’ajouta un léger signe de la tête. Privé de balade le week-end, il ne la vit, ni le samedi ni le dimanche. Le lundi, il eut droit à une ébauche de sourire. Au fil des jours, ils se saluèrent comme de vieilles connaissances. Bien qu’il soit tombé sous le charme de cette belle inconnue, Patrice savait pertinemment qu’ils ne jouaient pas dans la même division. ********** C’était compter sans les facéties du destin. Ce jour-là, elle arrivait en face de lui. Il s’apprêtait à lui sourire, à la saluer quand quelque chose dans sa démarche l’interpella. Elle, d’habitude si altière, titubait. La déesse tombait de son piédestal : une alcoolo, une de plus. Elle le dépassa sans le voir. Il rengaina sourire et salut. Quelques pas plus tard, un bruit sourd, une vibration, le firent se retourner. La femme gisait par terre. Il jeta un regard autour de lui. Étonnamment, ils étaient seuls sur la promenade. Il ne pouvait la laisser ainsi. Quand il se baissa, il se rendit compte que son visage était devenu aussi blanc, que ses cheveux. Son haleine ne sentait pas l’alcool. Tout à coup, ce fut moins drôle. Il prit son ...
«1234...18»