1. Foulure Pacifique


    Datte: 24/06/2021, Catégories: fh, hagé, fagée, inconnu, vacances, fdomine, Oral pénétratio,

    ... portable et tapa le 111. — No ! Aussi faiblement qu’il ait été prononcé ce « no » était impérieux. Il raccrocha instinctivement. Elle avait ouvert les yeux et le regardait intensément. Il tenta de lui expliquer dans son anglais sommaire qu’il serait plus sage d’appeler les secours. Il n’avait pas fini sa phrase qu’elle l’interrompait de nouveau. — Seriez-vous Français ? lui demanda-t-elle avec une pointe d’accent qu’il ne reconnut pas— Oui !— Il est inutile que vous appeliez les secours, murmura-t-elle. Il était obligé de s’approcher pour comprendre ce qu’elle disait bien qu’elle articulât parfaitement chaque mot. — J’ai omis de prendre ma médecine. Auriez-vous l’obligeance de me conduire chez moi. J’habite une petite maison à 250 mètres. D’un doigt tremblotant, elle montra la direction d’où elle venait. — Vous savez, je ne sais pas si je pourrai vous porter sur cette distance. Bonjour la gaffe ! Patrice, essayant de rattraper le coup, en remit une couche. — Je ne dis pas que vous êtes grosse, mais je ne suis pas un athlète.— Je sais que vous ne pourrez pas me porter. Si je fais le delta entre mon poids et vos forces, cela vous serait difficile. Patrice était ébahi. La femme avait dû faire un malaise assez grave pour perdre connaissance et trente secondes plus tard, alors que manifestement, elle aurait été incapable de se lever, elle lui énonçait des lois de physique élémentaire. — Vous allez saisir mes mains, dit-elle en les lui tendant. Vous m’aiderez à me relever. ...
    ... Ensuite, je placerai mon bras autour de votre cou et vous glisserez votre bras sous mes aisselles. Le tout émis sur un ton de commandement naturel qui n’avait rien d’autoritaire et d’une voix limite audible. Elle osa même un sourire qui se transforma en grimace.« Space la minette ! », se dit Patrice dans sa ford intérieure. Cependant, suivant ses conseils à la lettre, il parvint à la ramener à la station verticale. Le bras qu’elle avait passé autour de son cou reposait mollement sur son épaule. Ça ne l’aidait pas vraiment. Il devait utiliser toutes ses forces pour la soutenir. Elle, n’en avait plus guère… de force. Il se promenait avec une poupée de chiffon. Mais une poupée de chiffon qui pesait son poids et qui traînait des pieds. Pourtant, il avait conscience de la chaleur de son corps. Sa tête dodelinait contre son cou. Il sentait le faible souffle de sa respiration. Pour pouvoir la maintenir, il avait dû empaumer un sein (apparemment très ferme – silicone pensa-t-il fugitivement). Cette poupée était bien vivante… pour l’instant. Le corps de la femme s’abandonnait de plus en plus, sa respiration faiblissait. Alors que Patrice se disait qu’elle allait lui claquer entre les doigts, d’une voix mourante, elle bredouilla : — Ici. Contrairement à la plupart des maisons de Gisborne, la haute barrière comme le mur d’enceinte n’étaient pas simplement décoratifs. On n’entrait pas comme ça dans cette maison. Le portail était fermé. Pas de serrure. La femme tenta de soulever un clapet ...
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