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Photos de famille (4)
Datte: 24/06/2021, Catégories: Inceste / Tabou
... paroi. Ophélie griffa le carrelage mural tandis qu’Anton était secoué d’anarchiques soubresauts. Elle aurait aimé sentir le jus gicler en elle… Une autre fois, peut-être. Elle fit face à son fougueux amant, et tous deux reprirent leur souffle. Se souriant à tour de rôle, ils échangeaient de brefs baisers, comme pour ne pas entraver le retour de l’air dans leurs poumons. ─ Espérons que personne n’attende derrière la porte ; les ragots iraient bon train… ─ Je me sens légère. Je crois que je m’en fous, des ragots ! ─ Alors affrontons vaillamment l’extérieur. Ophélie fut presque déçue de ne croiser personne en sortant des toilettes. Dans la théière, le liquide avait gardé encore un peu de chaleur, et cette fois-ci Anton commanda une bière. Ils riaient pour un rien, surtout quand l’un d’eux passait une main sur un front encore chaud. ─ Tu sais que tu as un bol immense ? ─ Que… fit Anton avec un geste de la tête en direction des toilettes. ─ Non, je ne parle pas de ça. De ta demande, pour ta sœur… ─ Ah ? ─ Une amie styliste m’a demandé si je connaissais quelqu’un pour porter ses robes et faire quelques photos. Elle vient de se lancer, avec une de ses amies qui tient une boutique de fringues. Pour l’instant elles ne font que des pièces uniques qu’elles comptent vendre dans son magasin. Ce ...
... n’est pas vraiment un job qui paye, autant te prévenir. ─ Pas grave. C’est surtout pour lui constituer un book. Et aussi pour qu’elle découvre un peu le fonctionnement des shoots. ─ J’étais sur le point de refuser, par manque de temps et surtout parce que je ne connais personne… jusqu’à ce que tu déboules avec l’histoire de ta sœur. Elle souriait encore et avait l’impression de ne plus pouvoir s’arrêter. Elle attrapa son sac à main et fouilla, à la recherche de son téléphone. ─ Laisse-moi appeler Isabelle ; elle sera folle de joie ! Elle fit sonner longtemps mais personne ne répondit. Elle laissa un message enthousiaste, lui demandant de la rappeler dès qu’elle pourrait. Ophélie posa avec précaution son smartphone sur la table, pas par crainte de l’abîmer, mais pour se concentrer sur ce qu’elle s’apprêtait à dire. Elle fit une pause, regarda Anton droit dans les yeux avec une moue qui avait tout d’un sourire qu’elle tentait de dissimuler. Elle posa le coude sur la table, bloqua la paume de sa main sous son menton, et les doigts repliés un instant sur ses lèvres tentèrent de l’aider à prolonger encore un peu son silence. Un autre sourire inonda son visage. ─ On mange ensemble ? Ça nous permettra d’attendre la réponse à mon coup de fil et de l’arroser avec un dernier verre, chez moi…