Je ne me reconnais plus
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... d'un langage savamment dosé, entre rose et vert... Lorsque je finis, ils semblent extrêmement fébriles et peinent à contrôler leurs gestes et leurs voix. Je sens que moi-même, je suis très mouillée. Julien se lève pour aller chercher une seconde bouteille de vin. Je regarde avec gourmandise son membre qui distend les boutons de sa braguette. Je vois alors que j'ai raison : il est nu dans son jean...Lucile me regarde reluquer son mari et m'envoie un petit baiser complice dans les airs. Elle se penche au dessus de la table, prend un air espiègle et me déclare, appuyant malicieusement sur le mot « aussi » avec un clin d'oeil : « Ce que j'aime, aussi, chez Julien... ce sont ses mains. Tu sais, il me rend folle en me caressant simplement le cou et la nuque, comme cela, doucement...en prenant mon visage entre ses paumes...je crois que je l'aurais épousé rien que pour ça! » En disant cela, elle joint le geste à la parole et commence à caresser son visage de ses belles mains fines, fermant légèrement ses paupières, pour me montrer. Je lui réponds : « Vraiment? Aussi facilement que ça?! » « Je t'assure, Eloïse... Il faut sentir la chaleur et le magnétisme de ses doigt sur ta peau, ma chérie, pour me comprendre... hhuuummmm», Me répond Lucile, fronçant son mignon petit nez. Je n'en reviens pas que nous en soyons à nous dire des confidences si intimes, alors que nous nous connaissons à peine. D'autant que nous parlons de notre attirance commune pour son mari! Je me sens grisée par les ...
... bons alcools et finis par m'interroger sur la réalité de cette situation. Pourtant, je me sens épanouie, très à l'aise, à parler de sexe avec cette somptueuse femme, troublante et libre, qui m'appelle « chérie » avec tant de gourmandise et de désinvolture...Je dois rêver, voilà l'explication...Je suis grise et je rêve éveillée... cette intimité naturelle, forte et si soudaine!...cette complicité spontanée!...ce ne peut être que pur fantasme!... ...Julien, de retour de la cave, arrive dans mon dos et les fragrances volcaniques de son parfum me font frissonner. Lucile lui sourit, complice. J'acquière alors la certitude que tout cela est vrai et je décide de me laisser voguer sur les évènements, comme ils se présenteront. Julien tend le bras par-dessus mon épaule et pose la bouteille sur la table. Je n'ose pas bouger ni me retourner. Il approche lentement ses mains de moi et ses doigts n'en finissent pas d'arriver sur la peau de mes joues. Lorsque enfin il me touche, qu'il fait glisser ses paumes de mon visage à mon cou, tout mon corps se tend et s'abandonne à la fois. Il se penche et glisse avec malice, d'une voix sourde et douce, à mon oreille : « C'est tout simplement ça...tu vois!... Rien d'extraordinaire, en somme... » Lucile semble chavirer, ses yeux brillent de nous regarder. Je sens que nous sommes parvenus à cet instant magique, suspendu, que j'aime tant savourer, lorsqu'une relation devient totalement intime. Nous sommes projetés hors du temps et du lieu, tout bascule ...