Je ne me reconnais plus
Datte: 01/07/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... lèvres effleurer mon oreille. Il me prend ensuite le « flacon à désinhibitions » des mains, en me remerciant de sa voix sourde et troublante, puis s'efface et me présente sa femme : « Eloïse, je te présente Lucile. » (Son tutoiement me fait réaliser que, là encore, notre complicité nous faisait oublier le protocole froid et impersonnel des poignées de mains, et du vouvoiement, auxquels nous nous pliions devant les collègues du magasin.). Lucile ...Lucile...Lucile...Ce prénom lui va si bien...Il m'évoque instantanément une grande prairie d'herbes hautes et sauvages, parsemée de coquelicots et de fleurs parmes et aériennes, qui dansent sous la caresse d'une brise tiède, à la fin d'un jour d'été. Je la vois tout à coup, nue, sous un large chapeau de paille qui étoile la peau de tout son corps d'une constellation mouvante de lucioles impudiques. Au beau milieu de cette mer végétale et ondoyante, elle me sourit et me fait signe de venir à elle...comme à l'instant, à la fenêtre. Je chasse cette image furtive qui me trouble et me surprend. Je persiste à me convaincre de n'avoir jamais eu quelques attirances véritables envers les femmes auparavant... Je ne me reconnais plus... Je m'avance vers elle en lui souriant, tachant de ne rien faire paraître de ma timidité. De sa main droite, naturellement, un peu comme si elle cherchait à me faire un baise main, elle saisie délicatement ma main gauche et me tire légèrement à elle. Je sens ses doigts longs et fins presser tendrement ma ...
... paume. Je me laisse faire. De son autre main, elle prend le bouquet que je lui tend, et me sourit radieusement. Elle s'approche encore de moi et je sens ses seins venir caresser les miens. Je sens ma poitrine durcir et mon cœur accélérer de plus belle. Une légère décharge électrique parcoure vivement mon bas ventre. Son visage approche du mien pendant ce qui me semble une éternité, puis elle vient déposer doucement, de ses lèvres pulpeuses, un seul et simple baiser sur ma joue. Son parfum chocolaté s'harmonise parfaitement avec le velouté de sa peau. Elle me glisse dans un souffle, tout près de l'oreille, un : ...« Magnifique! Merci... »..., plein de sensualité. Son compliment semble ne pas concerner que le bouquet de tulipes blanches... Elle me propose : « Je te débarrasse? » Sans attendre ma réponse, elle abandonne ma main, en me frôlant les doigts du bout des siens, puis faufile la sienne sous mon étole. Effleurant le velours de mon épaule, elle me dénude de mon voile léger et le pose sur un guéridon. Elle se retourne, et m'invite à la suivre. Par quel sortilège a-t-elle fait dresser ainsi les pointes de mes seins?!! Je ne le sais pas...Mais ils semblent vouloir s'échapper de ma robe pour se jeter avidement sur elle, en perçant l'envers du tissu souple et aérien. En fait de me « débarrasser », elle m'a plutôt embarrassée...car je me sens rougir. Elle porte une jupe courte plissée, en tissu léger, d'un ton vieux rose, qui révèle toutes ses jambes, gainées de rose pâle. Des ...