Divagations sur l'oreiller - Histoires de Sexe

Divagations sur l'oreiller

... médiocrité. Garder sa superbe, c’est vite dit… Parce que James a commencé à légèrement déplacer sa jambe et que le cuir de sa botte caresse désormais doucement la case trésor d’Élodie. Or, notre homme sait y faire, comme en témoigne le frisson de plaisir qui vient de parcourir l’échine de sa victime. Il la rappelle sèchement à l’ordre. — Restez fière et gardez les yeux ouverts… Rien ne peut vous atteindre… J’assiste alors à un numéro qui ne me semble pas piqué des hannetons : Élodie s’efforce de batailler et de garder sa posture, mais, en même temps, il devient de plus en plus évident que le plaisir la taraude. James met fin à son supplice. — Vous êtes décidément l’une des femmes les plus fascinantes que j’aie eu l’occasion de recevoir ici. Voyons maintenant si vous résisterez aussi bien à cette dernière sollicitation. D’un geste précis, il vient de fixer deux élastiques autour de sa botte qui lui permettent de maintenir en place un banal vibromasseur chromé comme il en existe des millions. Simplement, lorsque notre donzelle se pose délicatement dessus, elle ne peut refréner un petit cri de surprise. James tonne. — Combien de fois devrais-je vous le dire ! Restez fière ! Rien ne doit vous atteindre ! Rien ne doit l’atteindre, rien ne doit l’atteindre… c’est vite dit ! Pendant de longues minutes, Élodie repousse l’échéance, s’efforce de garder l’attitude demandée, jusqu’à ce que les portes du barrage ne cèdent, et que le plaisir la submerge. Sa jouissance n’en finit plus, ...

... elle s’écoule épuisée sur la peau de bête sous un tonnerre d’applaudissements. — Je suis désolé, maître… Je n’ai pas pu me retenir… James sourit. — Ce n’est rien, vous avez dépassé mes espérances… Toutes mes félicitations. Trou noir. ---oooOooo--- C’est un bel après-midi d’été comme je les aime et où j’ai l’habitude de m’allonger sous la tonnelle tout en dévorant un livre. Ce sont des pas sur le gravier qui m’interpellent, je lève les yeux. Sans surprise – je commence à connaître la musique – il s’agit d’Élodie. L’Élodie d’aujourd’hui s’entend, quadragénaire, mais ravissante comme elle l’a toujours été. Par contre, ce qui est nouveau, c’est l’homme qui se tient à ses côtés. Il me tend sa main à serrer. — Je te présente Michael, mon mari. Je crois que vous ne vous êtes jamais vus… Je souris. — Enchanté, Michael.— Bon, je vous laisse faire connaissance vu que là, il faut absolument que j’aille aux toilettes. Michael et moi parlons de tout et de rien, jusqu’à ce que la question fatidique arrive sur le tapis. — Comment j’ai rencontré Élodie ? Eh bien, en fait, au cours d’une soirée dont elle était la vedette. La personne avec qui elle était lui a dit ce jour-là qu’elle était la plus extraordinaire des femmes qu’il avait déjà conviées à participer à son spectacle… Je souris, notre homme s’en s’étonne. — Vous ne semblez pas surpris… Vous voyez de quoi il s’agit ?— Oh, il n’est pas impossible que j’en aie une petite idée… Mais nous en parlerons plus tard, revoilà Élodie. L’intéressée ...