Une amie qui vous veut du bien
Datte: 06/07/2021,
Catégories:
f,
fh,
ff,
hplusag,
jeunes,
danser,
fête,
vengeance,
jalousie,
Masturbation
Oral
extraconj,
C’était un mercredi matin, il faisait déjà chaud ; la toute jeune comtesse Béryl de La Roche-Arnaud était dans son salon, en déshabillé. Son majordome frappa à la porte ; elle lui commanda d’entrer. Il s’avança silencieusement et s’immobilisa à trois pas d’elle. Dans l’obligation qu’il était d’affecter une totale indifférence, il ne regarda que les orteils de la petite comtesse, dont les ongles affichaient la pourpre du vernisPour vous mettre à mes pieds, qu’elle avait acheté la semaine précédente chez Lucile, du Boulevard Saint-Honoré. — Oui, Alfred ? lui dit-elle. L’homme s’approcha et tendit un plateau sur lequel reposait une enveloppe blanche bordée de noir. L’annonce d’un décès, sans nul doute. Quel ennui ! Les gens ne pouvaient-ils donc pas mourir discrètement, sans obliger les vivants à assister à de mortelles obsèques ? Elle prit l’enveloppe, sur laquelle ne figurait aucune inscription. La retourna. Rien d’autre. L’homme restait devant elle, attendant d’être congédié, et gardant les yeux baissés sur… Mon dieu, il regarde maintenant mon triangle noir ; mon déshabillé est si transparent, se dit la comtesse. Va-t-il se mettre à bander, comme dirait cette écervelée de Camille qui n’a pas froid aux yeux et ne déteste pas parler de temps à autre comme une harengère ? — C’est bien, Alfred, vous pouvez disposer, finit-elle par lui murmurer.— Je remercie Madame la comtesse, répondit-il en s’inclinant. Il bandait un peu, en effet. Il va se branler en pensant à moi, se ...
... réjouit-elle. Ce verbe la faisait toujours sourire. Elle l’avait entendu pour la première fois dans de si étranges conditions… — Attendez, se ravisa-t-elle. Alfred, vous partez avec le coupe-papier.— Que Madame la comtesse veuille bien m’excuser, murmura l’homme en revenant vers elle. Oui, décidément il bandait. Elle prit le coupe-papier. L’homme lui regardait maintenant les seins. — Merci, Alfred, lui dit-elle. Elle trouva qu’il était agréable d’être désirée par un homme d’une condition inférieure qui ne pouvait rien espérer. Elle coupa l’enveloppe, s’étonna d’y trouver un papier plié en deux plutôt qu’un bristol, constata que le message était constitué de lettres collées après avoir été découpées dans un journal, en reconnut la typographie, c’étaitLe Figaro, que lisait habituellement son mari. Le message était court : Au 169 du boulevard Saint-Germain demeurait le vicomte Dominique de Montalvent et son épouse Camille, que Béryl connaissait depuis l’enfance. Son mari la trompait donc avec elle. Elle n’en fut pas autrement surprise car il se faisait rare dans son lit depuis quelque temps, et Camille était une jeune femme qui avait tout pour plaire. Comme il se devait, Béryl était arrivée vierge dans le lit du comte Alex. Enfin, pas tout de suite dans son lit, car ils avaient pris l’Orient-Express à 21 h 17 gare de Lyon le soir de leurs épousailles. À peine installés dans leur wagon-lit, il s’était jeté brutalement sur Béryl, chiffonnant sa robe de mariée et ruinant sa couronne de ...