1. Une amie qui vous veut du bien


    Datte: 06/07/2021, Catégories: f, fh, ff, hplusag, jeunes, danser, fête, vengeance, jalousie, Masturbation Oral extraconj,

    ... vite. Je ferai de même avec Dominique, se promit Béryl : je lui grifferai les fesses. Mais pourquoi Camille préfère-t-elle donc Alex ? Son époux serait-il impuissant ? Ce serait bien ma chance ! Quand je valserai avec lui, je verrai bien s’il bande ! Il est plus fluet que mon mari, ce doit être moins gros, pas assez peut-être pour Camille. Et il a sûrement très peu de poils sur la poitrine, contrairement à Alex. Elle aime peut-être les poils. Il y avait affluence au bal de la marquise. Béryl se félicitait de n’avoir pas mis de corset ; elle serait ainsi plus à l’aise pour danser. Ce fut d’abord, par obligation, avec son mari. Une valse comme mécanique, sans un sourire, chacun d’eux regardant ailleurs. Puis Alex se dirigea vers le buffet et bavarda avec un banquier. Béryl dansa avec d’autres messieurs. L’un d’eux lui dit que le comte avait bien de la chance d’avoir une si jolie femme, ce qui la fit rire. L’homme insista, et lui suggéra même de l’accompagner dans un salon qu’il savait être désert. Vous n’y songez pas, répondit-elle, en pensant que cet homme ne l’aurait jamais car elle allait séduire le mari de Camille. Où était-il, au fait ? Il tenait compagnie à son épouse volage, qui faisait tapisserie ! Elle feignit alors d’être lasse et alla les rejoindre. Elle manifesta son étonnement : pourquoi ne dansaient-ils pas ? Camille lui répondit qu’elle s’ennuyait prodigieusement. Béryl se pencha, faisant mine de rajuster ses chaussures, afin que Dominique puisse voir ses seins. ...
    ... L’orchestre entama une mazurka. Béryl se releva et plongea son regard dans les yeux bleus de Dominique. Il sera bien obligé de m’inviter, pensa-t-elle. Mais Camille fut plus rapide. — Viens donc, ordonna-t-elle. Dansons entre filles ! Elle la prit par la main et l’entraîna. D’autres jeunes femmes dansaient ensemble, la mazurka s’y prêtant mieux que la valse. Béryl vit que Dominique rejoignait le buffet. Elle se demanda s’il n’allait pas provoquer son mari en duel. À mort, au premier sang ? Mais savait-il seulement qu’il était cocu ? — Non, articula Camille, il ne le sait pas. Béryl s’immobilisa aussitôt, interdite. — Pardon ? réussit-elle à balbutier.— Suis-moi, commanda Camille une nouvelle fois. Elle l’entraîna à l’écart de la foule des danseurs. — J’ai suivi tes pensées, lui expliqua-t-elle. Tu as eu une grimace d’inquiétude quand Domi est parti rejoindre Alex, puis tu parus soulagée ; de toute évidence, tu pensais que sans doute il ne savait pas que ton mari me rend visite tous les jeudis, dans l’après-midi, 169 Boulevard Saint-Germain. En effet, il ignore que je suis une gourgandine, termina-t-elle avec un sourire amer.— Oh ! La lettre, c’était donc toi ? Mais pourquoi, pourquoi ?— Je ne supportais plus. Je vais tout de dire. Je voudrais tant que tu comprennes enfin. Allons chez moi. De loin, elles firent signe qu’elles s’en allaient. Les deux hommes se contentèrent de leur sourire. Elles prirent un fiacre. Camille emmena Béryl dans sa chambre. — Voilà, lui dit-elle, je ...