La malédiction de la courgette
Datte: 08/07/2021,
Catégories:
fh,
asie,
poilu(e)s,
collection,
Oral
préservati,
aliments,
humour,
— Oh, un mauvais coup, ça te change au moins !— C’est ça, ironise, grosse maligne, c’est pas toi qui te l’aies tapé… La fin des examens, ça devait être la fête, et aussi et surtout, une nuit de sexe ! Après avoir quitté mon compagnon, percluse de questions sur mon orientation sexuelle, pour avoir passé un an en couple avec un spécimen féminin particulièrement chiant, autant que moi quand j’ai mes règles et une rage de dents, c’est dire, je me décide à repartir en chasse. Le stress et la chaleur conjugués ont fait fondre les éventuelles rondeurs de trop que je pouvais encore porter, le soleil a blondi un peu plus mes cheveux ; je suis grande, élancée, me voilà entrée officiellement dans la catégorie des « canons », des « bonnasses » et des « ultra-baisables ». Je me surprends même à me regarder dans le miroir, en flagrant délit de narcissisme. Il faut que je profite de cette allure, d’autant que les révisions ont été longues — et la diète tout autant. Deux mois à me branler entre la correction de mon mémoire et un jogging matinal pour me détendre. J’en ai marre, j’ai l’impression que ça se voit sur mon visage que je suis aussi sensible qu’un clitoris géant. Même mon vieux primeur semble l’avoir senti et… Allons bon, me voilà à piquer un fard quand il me demande si mes courgettes, je les veux grosses ou petites. Putain, dans ses mains, on dirait un peloton de grosses bites ! En un battement de cil, je m’imagine avec trois queues rien que pour moi, je serre les cuisses, ...
... m’accroche à une cagette : — Trois moyennes s’il vous plaît. Les courgettes, en compagnie des poivrons, des aubergines et des oignons, ballottent dans mon petit sac de courses, je fantasme déjà sur la texture si lisse des aubergines, je la sens glisser entre mes lèvres, mais sucer un légume… Non, je ne pourrais supporter ce ridicule-là. Bien qu’à la réflexion, oui, des légumes, j’en ai déjà pompé, c’est sûr… À la maison, je la lave cette future ratatouille, nourriture officiellement saine des révisions. Je me surprends à caresser cette foutue solanacée comme s’il s’agissait d’une verge entre mes mains. J’hésite, je tergiverse, oh et puis ! Je passe un coup de langue sur la chair tendue, mais rouge de honte, j’entreprends plutôt de la découper. Les courgettes à présent. Combien d’histoires ai-je entendues sur ces coquines longues et dures, amies des femmes esseulées ? De toute façon, elles sont trop minces, autant me servir de mes doigts, à moins que… Oui, elles auraient la bonne dimension pour occuper délicieusement mon petit trou ! Je réfléchis à une utilisation optimale, vais à la salle de bains pour prendre une capote, je sens que je mouille comme une folle en la déroulant sur cette putain de cucurbitacée qui va me sodomiser, j’en tremblerais presque de ce que j’ai besoin de me « faire donner ». Pas de lubrifiant. Bordel ! Quitte à être dans le registre culinaire, je fonce à la cuisine, attrape l’huile d’olive, les aubergines en petites lamelles me regardent enduire de gras la ...