1. La reine des fourmis


    Datte: 09/07/2021, Catégories: fh, fhhh, couleurs, extracon, inconnu, copains, groscul, magasin, caférestau, boitenuit, anniversai, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, Oral légumes, pénétratio, double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, init, portrait, initiatiq, initfh, bourge,

    ... nouveau, ne sachant si elle doit se lancer ou s’il va lui tendre la perche. Le silence devient un peu pesant. Alors il démarre avec cette question d’une banalité affligeante mais fertile en conversation : — Alors, comment va la vie ?— Pour une femme mariée de 35 ans avec deux enfants, je n’ai aucune raison de me plaindre. Tu imagines ce que ça doit être puisque tu as toujours fui cette situation, n’est-ce pas ! Encore une salve, mais il sent que l’ironie ne s’adresse pas qu’à lui-même. — J’imagine. Ça doit ressembler à un cauchemar climatisé ! Elle a un sourire las. — Heureusement que ton humour compense ton égoïsme. Mais c’est vrai que cumuler les devoirs de mère de famille modèle et d’épouse aimante, ça ressemble parfois à un purgatoire.— Donc tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Elle a du mal à répondre et avale une gorgée de champagne. — Ça va très bien avec les enfants. Tout est dit, ou presque. Il se tasse un peu, vaguement contrarié à la perspective de s’entendre raconter, en bon vieux copain qui se respecte, les vicissitudes conjugales d’une amie qu’il avait presque perdue de vue. À vrai dire, il n’a pas une oreille compatissante pour ce genre de déballage. — C’est avec l’autre moitié du paradis que ça cloche ? Elle cherche encore ses mots. — Oui, et pourtant ce n’est pas de sa faute. Il devient intrigué et l’invite du regard à poursuivre. — Ce que je vais te raconter va te surprendre. Mais je crois que tu es la seule personne à qui je puisse ...
    ... tout dire parce que, compte tenu de ta personnalité, tu me comprendras sans doute sans me juger. Ben voyons. Heureusement que j’existe, à défaut d’être un prince charmant ! pense-t-il. Elle se lève, prend une cigarette dans son sac (tiens, elle fume maintenant ?) et se met à tourner dans la pièce. — Voilà : je ne sais pas si j’aime encore mon mari ! Pieux mensonge. Une femme qui se pose ce genre de question connaît déjà la réponse. Il l’invite néanmoins à poursuivre. — Il est adorable, c’est l’homme sur lequel on peut toujours compter, attentionné, gentil, adorable avec les gosses, bon époux, pas chiant pour un rond, bref, le mec idéal.— Bon. Sauf que… ?— C’est là que ça me gêne de t’en parler. Physiquement et euh… sexuellement, c’est pas ça du tout. Depuis quelque temps, il ne m’attire plus du tout, je ne sais pas pourquoi ! Je ne ressens plus rien à l’avoir au lit alors qu’il est plutôt pas mal, à sentir le contact de sa peau, alors tu imagines quand on fait l’amour… Si je t’emmerde, tu me le dis tout de suite et je m’en vais !— Au contraire. Continue. Ça ne l’intrigue plus, ça l’intéresse. Il était loin de s’imaginer qu’elle se confierait sur un sujet aussi intime. Et puisque c’est lui qu’elle a choisi pour se dévoiler, il y a sûrement quelque chose de plus important qui se cache derrière. — Ça peut paraître étonnant que ce soit une femme de 35 ans et qui a porté deux enfants qui se lasse de son compagnon. En général, c’est plutôt le contraire : c’est le mec qui va voir ...
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