La reine des fourmis
Datte: 09/07/2021,
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... sable… Elle rit à nouveau en secouant la tête, ce qui a pour effet de faire bouger ses seins. Des seins qui semblent doués de vie propre. Il l’imagine en train d’entamer une danse lascive au rythme de la musique éthérée de Bryan Ferry. Il lui demande. Elle veut bien et commence à ondoyer lentement, les bras le long du corps. Sa poitrine se balance au ralenti, comme si elle se mouvait dans l’eau. Il lève son verre à son intention, sincèrement admiratif. Elle prend le sien, le lève à son tour, se grise encore. En jupe sage, les seins nus, elle a un instant de flottement, ne sachant si son effeuillage est terminé. Elle redoute maintenant de lui dévoiler ses fesses, principale source de ses complexes. — Ça va comme ça ?— C’est plutôt bien parti.— Il faut vraiment que j’enlève tout ? Elle a un regard un rien suppliant. Le sien est dénué de toute compassion. — Oui. Une main dans le dos, elle fait glisser la fermeture éclair de sa jupe, qu’elle agrippe des deux mains, obligée de se tortiller pour la faire choir. Puis elle se penche légèrement en avant, saisit délicatement de chaque main la lisière de sa culotte entre le pouce et l’index, et la fait glisser lentement sur ses cuisses. C’est au moment où elle fait passer sa culotte à travers ses escarpins, une jambe après l’autre, avec ce déhanchement unique, qu’il devient fortement troublé. Rien qui ressemble à ce qu’il a pu ressentir auparavant. Des femmes qui se sont dénudées, il en vu tant d’autres, plus belles qu’elle, et dans ...
... quelles conditions ! Son émoi n’est pas seulement sexuel, il y a autre chose. Ça ressemble à ce qu’il recherchait quand il avait treize ans, quand il rêvait de se livrer à des ébats torrides pour pouvoir tomber amoureux. Surtout garder la tête froide et cacher son émoi, rester le queutard placide. — Pivote un peu. Elle y consent, passant d’une jambe sur l’autre. Elle est vraiment splendide, gorgée de toute la nature féminine. Elle n’est pas fine certes, mais son corps est incroyablement moulé. Il n’est que courbes généreuses : une taille étroite qui forme un contraste saisissant avec des hanches larges et rebondies, des cuisses épaisses mais fermes, des grosses fesses d’une rondeur idéale, une peau blanche, presque laiteuse, une cambrure de négresse et le minois d’une bourgeoise qui s’apprête à ouvrir les portes de l’enfer… Avec son collier de perles qui auréole sa poitrine, elle ressemble à une Vénus bon chic bon genre, n’étaient ses talons aiguilles qui donnent au tableau une touche moins académique. D’emblée, il a envie de se noyer en elle et il ressent à ce moment-là le même attrait charnel que celui de sa mère. Elle se rassoit très vite, sans mot dire, croise aussi vite ses jambes, humecte ses lèvres de champagne et lui jette un regard incertain. Elle essaie de garder une contenance mais elle a le souffle court. Elle attend le verdict, tripotant nerveusement son collier. — Alors ?— Délie tes cheveux. Tu as l’air trop sage. Elle obtempère en levant les yeux au ciel. Comme si ...