L'inceste
Datte: 11/07/2021,
Catégories:
f,
h,
hplusag,
hagé,
religion,
fsoumise,
hdomine,
massage,
Oral
... silence était levé. Elle fut la cible de bien des questions, mais aussi de regards pleins de compassion de ces consœurs. Le curé en bout de table mangeait d’un appétit sans faille le lapin mijoté par la cuisinière, repas de fête comme si le départ de Louise devenait spécial. L’abbé Fournier attendait sagement sous le porche, en compagnie du curé et de la mère supérieure que la jeune fille arrive. La cornette lui remit discrètement une croix en argent qui pendait au bout d’une misérable ficelle. — Tenez, mon enfant ! Les mauvais jours ou les tristesses s’effaceront en embrassant notre Seigneur. Je vous offre celui-ci en souvenir de nous toutes ici. Allez ! Suivez votre chemin, vivez votre croix ! Et priez pour notre salut tout autant que pour le vôtre. À chaque lucarne, un visage familier, des regards qui couvraient la frêle silhouette qui prenait place dans une vieille camionnette ! Louise le cœur un peu serré crut entrevoir des mains qui se balançaient en guise d’au revoir. Une larme coula le long de ses joues. Puis elle s’enferma dans une prière bénéfique. L’abbé cramponnait son volant à deux mains, scrutant une mauvaise route et les lacets qui grimpaient là-haut, vers des cimes inconnues parurent bien longs à la jeune nonne. — Vous avez déjà voyagé, Louise ?— Non, mon père ! Je ne suis montée dans une automobile que deux fois dans ma vie. La première pour rejoindre le couvent d’où vous m’avez sortie !— La seconde, c’est donc aujourd’hui ?— Oui, mon…— Arrêtez avec vos « ...
... mon père ». Appelez-moi Daniel, comme mes frères ! Daniel ! Nous sommes appelés à vivre longtemps ensemble.— Longtemps… vous pensez que… je vais rester avec vous… toujours ?— Je ne sais pas, Louise, toujours n’est pas éternité, juste une goutte d’eau dans l’océan de ce monde. Vous avez la foi. Vous verrez, tout se passera bien…— Dieu vous entende, mon… enfin Daniel ! Le reste de la route prit un temps fou. La camionnette poussive s’attaqua d’abord à un vrai col. Puis elle plongea vers une longue vallée, longeant une rivière. Une autre montée, tout aussi raide fit souffrir le moteur fumant du vieux tacot. Cahin-caha, ils parvinrent enfin sur un petit chemin de terre. Au bout de celui-ci, comme une île, une minuscule chapelle. Son petit clocher recouvert de lamelles de pins. À côté, massive et lourde, une sorte de ferme semblait assoupie. Dans le ciel de cette France nouvelle pour Louise, le soleil lui faisait comme un clin d’œil ! La jeune fille posa le pied sur cette terre inconnue. Tout autour d’eux, un vaste espace vert avec de grandes bandes labourées se trouvait entièrement encerclé par d’immenses et fiers sapins. — Louise… voici… « le Mont de Vannes » ! Un lieu calme, un lieu de prière. Nous célébrons la messe chaque matin et chaque soir ici…— C’est… beau.— C’est à la gloire de notre père ! Vous devrez arranger cela pour le dimanche matin. Tous les « grands » des alentours se plaisent à venir prier ici. Ça fait sans doute plus « classe » de se montrer dans notre modeste ...