1. L'harmonique des corps


    Datte: 16/07/2021, Catégories: fh, jeunes, amour, Oral pénétratio, journal, nostalgie,

    ... je connais à peine et avec qui elle discute. J’en profite et tape l’incruste. Je n’en reviens pas, ça marche. Elle me sourit et je sens que le plus dur est fait. Alors je m’enhardis et l’invite à boire un verre dans le trocson du coin où l’on fait plus ample connaissance. Elle est en première année et travaille certains soirs dans une station-service du côté de l’avenue de Laon. Elle est Auboise, habite un appartement, possède une voiture et, hélas, a un mec dans sa vie. Mais sans qu’elle ne le dise ouvertement, je comprends qu’entre eux ce n’est plus vraiment ça. Et puis surtout, il ne fait aucun doute que nous nous plaisons mutuellement. Je ne saurais dire précisément combien de temps s’est écoulé entre ce premier contact et notre premier baiser. Mais ce fut rapide, peut-être moins d’une semaine. Un soir, nous sortons avec mon groupe d’amis boire un pot place d’Erlon. Les soirées sont de plus en plus belles et, en semaine, il n’y a pas encore trop de monde dans les rues ainsi que dans le café dans lequel nous sommes. Mes amis profitent d’une courte absence de Sophie pour m’empresser de conclure. Que c’est du tout cuit, qu’il n’y a plus qu’à se baisser. La copine du groupe me conseille même de lui prendre la main à son retour. Que c’est romantique et que ça ne peut pas rater. Mais c’est mal me connaître. Si j’ai du mal à approcher, à faire le premier pas, lorsque je suis au contact je sais entreprendre. Quand nous quittons le café, il fait encore jour et nous avons décidé ...
    ... d’aller faire un tour au parc Léo. Je sors le dernier en compagnie de Sophie. Je laisse les autres prendre un peu d’avance et je la prends dans mes bras. Elle savait que cela allait arriver. Depuis notre rencontre, nous sommes toujours à proximité l’un de l’autre naturellement. Au moment de sortir, elle est auprès de moi, pas devant, pas avec les autres. Et quand elle me voit lui faire face, elle sait. Je l’entends murmurer : — Non, il ne faut pas. Une vaine prière, un commandement obsolète dont je ne tiens pas compte. Elle affiche une résistance de façade que trahit son corps en se blottissant contre le mien. Je lui réponds : — Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Et c’est vrai que je n’y peux rien. En fait, nos corps parlent pour nous et précèdent notre raison, c’est aussi simple que ça. Le baiser qui suit est sans aucune retenue. Un baiser d’une parfaite harmonie dans lequel notre désir résonne déjà. Et cette sensation de se reconnaître en l’autre… Mes potes se sont arrêtés à bonne distance et nous attendent en observant la scène, le sourire aux lèvres. Nous les rejoignons, main dans la main, impatients. Au parc Léo, nous passons la soirée collés l’un à l’autre pendant que mes potes discutent, courent, font les cons. Il n’y a pas grand monde à proximité et nous squattons une aire de jeux pour gosses. Avec la lumière qui décline, notre contact est de plus en plus étroit, de plus en plus sensuel. Dans notre étreinte, j’ai une jambe entre les siennes et je sens son sexe ...