1. L'harmonique des corps


    Datte: 16/07/2021, Catégories: fh, jeunes, amour, Oral pénétratio, journal, nostalgie,

    ... faire pression sur ma cuisse, discrètement mouvant. « Je fonds » me susurre-t-elle. Sa voix soupire, son souffle chaud, son corps qui se love contre le mien, et cette complicité innée m’électrisent. Je n’avais jamais connu ça auparavant. Nous ne sommes même pas pressés de nous retrouver seuls. Nous sommes bien, et le temps ne compte plus. Sauf pour mes potes qui de temps en temps se rappellent à nous, lassés de tenir la chandelle. Nous ne sommes pas pressés, mais le temps passe malgré tout et l’heure de rentrer, de passer à demain, se rappelle à nous. Nous sommes venus au parc avec deux voitures et, comme Laurent nous avait rejoints juste avant à vélo, pour ne pas le laisser en arrière, nous avions chargé sa bécane dans le coffre de Sophie. Mais, au moment de repartir, il préfère se faire reconduire par les autres et me demande de prendre son vélo chez moi, jusqu’au lendemain. Pas de problème ! Dans mon esprit, c’est une occasion de passer encore un peu plus de temps avec elle. Comme si nous avions besoin d’un prétexte pour être ensemble. Elle se gare devant chez moi. Je décharge le vélo et nous voilà sans obligation. Pendant quelques secondes, nous restons silencieux à nous regarder. Nous pourrions dire ce qui nous brûle les lèvres mais non, nous restons suspendus. Alors je me lance dans le classique : — Tu montes boire un café ?— Oui, me répond-elle soulagée. J’habite en centre-ville mais mon appart ne paye pas de mine. Une pièce, une cuisine, les WC sur le palier et pas de ...
    ... salle de bain. Je le partage avec mon frangin qui n’est pas souvent là. Dans la pièce principale : un canapé dépliant, un lit une place au ras du sol, un bureau, une armoire en contreplaqué et une table de salon bancale que mon frère a fabriquée. Je m’apprête à faire le café quand elle me dit qu’elle n’en veut pas. Que tout ce qu’elle voulait, c’était que je l’invite à monter. Je l’entraîne alors sur le petit lit et nous recommençons à nous embrasser de plus belle. Il n’y a plus rien pour nous arrêter désormais. C’est alors qu’elle me confie d’une voix sans sourire, que sexuellement elle est un peu coincée. J’entends ses mots mais comment y croire après ce qui s’est passé au parc ? Dans mon cerveau, ça va vite. Je suis partagé entre « dommage » et « c’est bien qu’elle me le dise » puis, je finis par lui dire que ce n’est pas grave pour moi. En vérité, je m’en fous en cet instant. Je me sens bien avec elle, c’est tout ce qui compte. Cette révélation ne m’entrave pas une seconde. Je ne calcule pas, je me laisse guider par le moment et c’est pareil pour elle. Alors mes lèvres se perdent dans son cou qui se tend, pendant que ma main cherche l’ouverture sous ses vêtements. La chaleur de sa peau, son ventre. Je remonte vers ses côtes et mes doigts rencontrent son soutien-gorge. Je bifurque, passe dans son dos, cherche les agrafes. Rien ! Ça la fait rire. — Mais c’est quoi ce délire ?— C’est par-devant que ça se passe, me répond-elle. Je relève petite laine et tee-shirt et m’arrête ...